Né le 22 janvier 1899 à Montluçon (Allier), fusillé par condamnation le 27 octobre 1942 à Avon-les-Roches (Indre-et-Loire) ; mécanicien-ajusteur ; résistant FTP de Touraine.

Louis, Paul André
Louis, Paul André
Cliché fourni par son fils, Luc André
Fils de Gilbert André, conducteur de train, et de Solange Chrétien, sans profession, Louis André était domicilié à Saint-Pierre-des-Corps (Indre-et-Loire), 61 rue de la Noue.Il se maria le 20 décembre 1924 à Tours ( Indre-et-Loire ) avec Marguerite Décréon, le couple eut deux enfants. Artisan mécanicien, il avait un atelier à Saint-Pierre-des-Corps.
Avec des camarades, il fabriqua les bombes qui servirent aux attentats.
À Tours, il participa notamment à l’exécution d’un officier allemand rue Roger Salengro le 27 décembre 1941, à l’attentat à la bombe contre un immeuble de la Gestapo rue de la Chevallerie le 12 janvier 1942, à celui contre le siège du Rassemblement National Populaire le 1er avril 1942, ainsi qu’ au dynamitage du transformateur des Épines-Fortes à Saint-Pierre-des-Corps le 1er mai 1942, et au déraillement d’un train à Monts (Indre-et-Loire) à la poudrerie du Ripault le 19 juin 1942.
Arrêté à l’été 1942, il fut condamné à mort par le Tribunal militaire allemand de Tours (FK 588) le 23 octobre 1942 en représailles de l’attentat du 2 mai 1942 à Saint-Aubin-les-Elbeuf (Seine-Inférieure, Seine-Maritime) contre quatre marins allemands. Deux d’entre eux furent touchés et décédèrent au cours de leur transport vers l’hôpital.
Louis André a été fusillé le 27 octobre 1942 dans un groupe de sept résistants, au camp militaire du Ruchard situé dans les environs d’Avon-les-Roches et Villaines-les-Rochers. Voir Paul Desormeaux.
Inhumé à Villaines-les-Rochers après son exécution, le 3 février 1945 il a été réinhumé dans le carré de corps restitués du cimetière de Saint-Pierre -des-Corps ; à l’entrée, une stèle rappelle les dix-sept fusillades de résistants commises les 16 mai et 27 octobre 1942 au camp militaire du Ruchard. Son nom est inscrit sur le monument aux morts et sur les stèles commémoratives de la commune ainsi que sur celle d’Avon-les-Roches.
Reconnu lieutenant des Forces Françaises de l’Intérieur FFI, Louis André a reçu la mention « Mort pour la France » par décision du Ministère des Anciens Combattants du 23 juin 1947.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen. — Notes de Christian Bourdon, novembre 2017 . — Mémorial GenWeb. — État civil.

Jean-Pierre Besse, Annie Pennetier

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