PLOUVIEZ Paul, François, Joseph écrit aussi PLOUVIER
Né le 24 octobre 1905 à Bruay-en-Artois (Pas-de-Calais), fusillé le 28 décembre 1942 à Arras (Pas-de-Calais) ; ouvrier mineur ; militant communiste et syndicaliste (CGT) ; résistant FTPF.
Fils d’Amédée Plouviez, houilleur, et d’Henriette (née Lebas), ménagère, Paul Plouviez s’était marié le 12 avril 1924 à Bruay-en-Artois avec Marie Louise (née Lefort). Il avait un enfant et était mineur à la Fosse 5 des mines de Bruay. Il était domicilié à Bruay-en-Artois au 35 rue Victor-Hugo.
Avant guerre, il fut responsable syndical CGT des mineurs, diffuseur de la presse communiste, animateur du Comité d’aide à l’Espagne républicaine et secrétaire du Secours populaire.
Communiste convaincu, il fut condamné le 17 octobre 1940 à six mois de prison pour détention d’un duplicateur. Il prit la fuite le 3 juin 1941. Il participa clandestinement à la grève des mineurs de juin 1941. Arrêté une seconde fois par la police de Vichy, il s’échappa à nouveau.
En août 1941, il reprit son activité dans l’organisation clandestine, responsable « S » du secteur A (Béthune, Pas-de-Calais). Il assuma cette fonction jusqu’à son arrestation le 26 août 1942 à Annezin-les-Béthunes (Pas-de-Calais) par la gendarmerie française, pour « menées communo-terroristes et propagande ». Il avait également participé à de nombreux sabotages.
Lors des interrogatoires, il reconnut son activité syndicale importante, mais nié sa participation aux attentats et actes terroristes.
Selon la police, l’illégal Henri B., arrêté le 3 mai 1942 et fusillé depuis, a accusé Paul Plouviez d’être l’auteur de la tentative d’assassinat commise le 19 décembre 1942 sur Brebion, secrétaire de police à Bruay. Plouviez a nié, espérant sauver sa tête et n’indiquant que son activité syndicale.
Condamné à mort par le tribunal militaire d’Arras (OFK 670) le 8 décembre 1942, il a été fusillé le 28 décembre 1942 à 16 h 06 dans les fossés de la citadelle d’Arras.
Avant guerre, il fut responsable syndical CGT des mineurs, diffuseur de la presse communiste, animateur du Comité d’aide à l’Espagne républicaine et secrétaire du Secours populaire.
Communiste convaincu, il fut condamné le 17 octobre 1940 à six mois de prison pour détention d’un duplicateur. Il prit la fuite le 3 juin 1941. Il participa clandestinement à la grève des mineurs de juin 1941. Arrêté une seconde fois par la police de Vichy, il s’échappa à nouveau.
En août 1941, il reprit son activité dans l’organisation clandestine, responsable « S » du secteur A (Béthune, Pas-de-Calais). Il assuma cette fonction jusqu’à son arrestation le 26 août 1942 à Annezin-les-Béthunes (Pas-de-Calais) par la gendarmerie française, pour « menées communo-terroristes et propagande ». Il avait également participé à de nombreux sabotages.
Lors des interrogatoires, il reconnut son activité syndicale importante, mais nié sa participation aux attentats et actes terroristes.
Selon la police, l’illégal Henri B., arrêté le 3 mai 1942 et fusillé depuis, a accusé Paul Plouviez d’être l’auteur de la tentative d’assassinat commise le 19 décembre 1942 sur Brebion, secrétaire de police à Bruay. Plouviez a nié, espérant sauver sa tête et n’indiquant que son activité syndicale.
Condamné à mort par le tribunal militaire d’Arras (OFK 670) le 8 décembre 1942, il a été fusillé le 28 décembre 1942 à 16 h 06 dans les fossés de la citadelle d’Arras.
Sources
SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – Arch. Dép. Pas-de-Calais, M 5022 et 51 J/6. – J.-M. Fossier, Zone interdite, op. cit., p. 227, 294. – Mémorial des fusillés d’Arras. – État civil en ligne 3 E 178/69 Bruay-en-Artois 1905. — https://resistancepasdecalais.fr/pa...
Christian Lescureux
