Né le 15 juillet 1912 à Tours (Indre-et-Loire), mort en action le 9 juin 1944 à Boudou (Tarn-et-Garonne) ; comptable ; résistant ; FFL et membre de l’ORA et des Corps francs Pommiès.

Fils de Louis Amiot, chaudronnier, et de Berthe Chauvet, sans profession, Bernard Amiot était titulaire du brevet élémentaire et du brevet élémentaire supérieur. Il parlait anglais. Il s’engagea en octobre 1930 au 10e régiment d’artillerie colonial à Rueil et suivit des stages à Versailles, en Syrie, au Sénégal et en Mauritanie.
Mobilisé à Oran en septembre 1939, démobilisé en août 1940 comme maréchal des logis, il effectua six mois de prison à Alger pour propagande anti pétainiste d’octobre 1941 à mai 1942 puis s’engagea en août 1942 dans les corps francs d’Afrique. Le 8 novembre 1942 avec ses troupes, il occupa le centre télégraphique d’Alger.
Il rejoignit Londres pour y suivre des stages de parachutage. Il fut, semble-t-il, parachuté une première fois à Lectoure en juin auprès de l’ORA puis le 5 novembre 1943 à Agen comme instructeur puis chef de sabotage. Il avait pour pseudonyme Dillon en France et Martin ou André en Angleterre.
Il participa à plusieurs sabotages sur les dépôts de chemine de fer de Montauban, sabotages industriels à Castelsarrasin, Montbartier, Boussens, Cugnaux Il fut tué à proximité de la voie ferrée Bordeaux-Toulouse à 8 kms environ de Castelsarrasin au Petit-Bessis commune de Boudou au cours d’une opération de sabotage.
Il fut homologué, à titre posthume, Commandant FFI, le 2 décembre 1947 et la mention « Mort pour la France » lui fut attribuée le 2 janvier 1947.
Il a fait chevalier de la Légion d’honneur à titre posthume pour services de guerre exceptionnels avec attribution de la Croix de guerre avec palme.
Sources

SOURCES : SHD, DIMI, Bureau Résistance, dossier 16 P 11 371. — AVCC, Caen, 21 P 7177. — État civil en ligne cote 6NUM8/261/390 image 41.

Jean-Pierre Besse

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