Né le 15 décembre 1920 à Courbevoie (Seine, Hauts-de-Seine), fusillé le 8 juin 1944 au lieu-dit Le-Trou-de-Chirac, sur la commune de Montgueux (Aube) ; manœuvre ; résistant, membre de l’Armée secrète (AS) puis des FTPF.

Marié et père d’un enfant, Henri Cabot résidait à Troyes (Aube) et exerçait le métier de manœuvre à la coopérative agricole de Saint-Julien-les-Villas (Aube).
Requis au Service du travail obligatoire (STO), il ne revint pas après sa permission et entra dans la Résistance à compter du 1er juillet 1943 à l’armée secrète (AS) dans l’Aube et participa aux sabotages avec les FTP. Il devint alors chef d’un groupe au sein de Libération. Henri Cabot fut arrêté le 16 mars 1944 à Troyes sur son lieu de travail par la Sipo-SD pour « actes de franc-tireur » et détention d’armes, puis interné à la prison de Troyes, rue Hennequin.
Condamné à mort le 31 mai 1944 par le tribunal militaire de Troyes (FK 533), Henri Cabot a été fusillé le 8 juin 1944 à Montgueux avec quatorze autres camarades.
Il fut homologué FFI-DIR.
Son nom figure sur la stèle commémorative 1939-1945, à Montgueux (Aube) et sur monument des morts en déportation et des fusillés, victimes de la Shoah, résistants, S.T.O.
Voir Le-Trou-de-Chirac, commune de Montgueux
Sources

SOURCES : Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 99372 (à consulter). — DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). — Musée de la Résistance 1940-1945 en ligne, Données extraites du CD(DVD)-ROM : La Résistance dans l’Aube (2010).— MémorialGenWeb. — Mémoire des Hommes.

Delphine Leneveu

Version imprimable