Né le 8 octobre 1921 à Saint-Maurice-les-Charencey (Orne), fusillé le 30 mars 1944 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; boucher ; résistant, membre des FTPF d’Eure-et-Loir.

Fils de Robert Calbris et de Yvonne Marie Chardon, cultivateurs, Roger Calbris, célibataire, résidait à Pierres-par-Maintenon (Eure-et-Loir).
Réfractaire au Service du travail obligatoire (STO), il participa à de nombreux sabotages avec son groupe FTPF.
Roger Calbris fut arrêté le 27 décembre 1943 à Pierres-par-Maintenon par la Sipo-SD pour « activité de franc-tireur » puis emprisonné successivement à Chartres (Eure-et-Loir) et Fresnes (Seine, Val-de-Marne).
Condamné à mort le 15 mars 1944 par le tribunal militaire allemand de Chartres (FK 544) déplacé à Fresnes, Roger Calbris a été fusillé le 30 mars 1944 au Mont-Valérien parmi trente et un résistants d’Eure-et-Loir.Voir liste à Paul Esperet.
Le site de l’Association de Recherche pour la Mémoire de la résistance en Eure-et-Loir référencé ci-après présente leurs photographies.
Leurs noms sont inscrits sur la Cloche commémorative du Mémorial du Mont-Valérien.
Roger Calbris a reçu la mention « Mort pour la France ».
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – Site de l’ARMREL. — Abel Le Boy, "Rapport sur l’affaire des fusillés du 30 mars 1944", publié comme supplément au Bulletin de la Société Archéologique d’Eure-et-Loir, n°85, Juillet, Août, Septembre 2005, Mémoires XXXIV-I. — État civil.

Delphine Leneveu

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