Né le 20 novembre 1922 à Chamesson (Côte-d’Or), fusillé le 14 janvier 1944 à Chamarandes (Haute-Marne) ; cultivateur ; résistant, membre du réseau Jean-Marie Buckmaster (section F du SOE britannique) et membre du maquis de Pothières.

Célibataire, Gaston Garnier, fils de Léon Virgile, cultivateur et Marceline Jeannette PIERRE, sans profession, résidait à Maison-Dieu-par-Guillon (Yonne) puis à Pothières (Côte-d’Or) au moment de son arrestation.
Réfractaire au Service du travail obligatoire (STO), il fut membre du réseau Jean-Marie Buckmaster depuis le mois de novembre 1943, son maquis de base étant le maquis Tabou, à Pothières. Il aida les réfractaires et membres des Forces françaises de l’intérieur (FFI) du camp de Pothières. Il participa également à plusieurs opérations de sabotage dans la région de Chatillon-sur-Seine (usines des Forges de Chatillon, ligne Montchanin-Troyes).
Suite au combat qui opposa les maquisards de Pothières aux forces allemandes, il fut arrêté le 1er décembre 1943 au camp de Pothières (forêt de Chatillon) par la Wehrmacht. Il fut emprisonné à Chaumont (Haute-Marne).
Condamné à mort le 11 janvier 1944 par le tribunal militaire allemand de Chaumont (FK 769), Gaston Garnier a été fusillé le 14 janvier 1944 à Chamarandes.

Il obtint la mention "Mort pour la France" et il fut inhumé au cimetière de Courban (Côte-d’Or). Il obtint les homologations FFC, FFI et DIR.
Son nom figure sur 4 monuments : 2 en Côte-d’Or à Courban et Pothières, 1 à Chaumont (Haute-Marne) et 1 à Auxerre (Yonne).
Sources

SOURCE : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty).— État civil de la Côte-d’Or.— Genweb.

Delphine Leneveu, Jean-Louis Ponnavoy

Version imprimable