Né le 1er janvier 1919 à Cetla (Maroc), fusillé le 31 juillet 1944 à Dijon (Côte-d’Or) ; sans profession ; prisonnier de guerre évadé ayant rejoint un maquis de l’Yonne.

Ali Ben Hamid fit partie d’un groupe de cinq prisonniers de guerre que le maquis FTP Horteur fit évader dans l’été 1943 d’un commando de travail agricole de Moulins-en-Tonnerrois (Yonne) et qui rejoignit ce maquis.
Lorsque le maquis Horteur, installé depuis fin juin 1943 dans les bois entre Rebourseaux et Mont-Saint-Sulpice (Yonne), fut attaqué par les Allemands le 21 septembre 1943, Ali Ben Hamid fut arrêté en même temps que quatre de ses camarades nord-africains, Saïd Barich, Djelloul Ouahab , Ahmed Yahia et Arsène Zamouchi.
Il fut incarcéré à la prison d’Auxerre (Yonne) le 22 septembre 1944 en même temps que ses quatre camarades et que les responsables du maquis Marcel Horteur, Xavier Horteur et Maurice Berger fusillés le 23 décembre 1943 au champ de tir d’Égriselles-Venoy (Yonne).
Condamné à mort par le tribunal FK 745 d’Auxerre le 1er février 1944, la demande de commutation de peine en faveur de ces cinq condamnés, faite par De Brinon auprès du commandement allemand le 2 février échoua. Voir Yahia.
Ali Ben Amid fut transféré le 22 avril 1944 et fusillé à Dijon (Côte-d’Or) le 31 juillet 1944 avec ses quatre camarades, lui à 6h40.
Son nom, écrit HAMID Ali Ben, figure sur le Mur des 126 fusillés de Dijon.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen. – Arch. Dép. Yonne 33J18 (registre d’écrou de la prison d’Auxerre). – Arch.Dép. Côte-d’Or (liste des fusillés) . — Robert Bailly, Si la Résistance m’était contée, ANACR Yonne, 1990, p. 278 et 279. — Jean-Pierre Besse, Thomas Pouty Les fusillés, Répression et exécutions pendant l’Occupation (1940-1944), Les Éditions de l’Atelier, 2006, p. 133 . — Notes Annie Pennetier.

Claude Delasselle

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