STRAUSS Eugène, Benjamin
Né le 15 septembre 1890 à Mülheim-am-Mosell (Allemagne), exécuté sommairement le 19 avril 1944 au camp de Souge (Gironde) ; industriel ; résistant.
Originaire de Strasbourg (Bas-Rhin), Eugène Strauss était fils de René Strauss et de Rosette Durlack, une famille protestante d’Alsace. Marié avec Alice Lévy, il avait trouvé refuge, avec sa famille, en Dordogne, et vivait 8 rue des Mobiles à Périgueux (Dordogne).
Avec l’un de ses neveux, Arno Falk, chauffeur, il travailla au château d’Essendiéras (Dordogne). Associé en 1941 à Norbert Linz, il était industriel et bénéficiait d’une situation financière confortable. Cependant, en 1942, le directeur de l’aryanisation économique de Limoges (Haute-Vienne) se fit le relais d’un rapport demandant la nomination d’un administrateur provisoire. Eugène Strauss fut dès lors, par erreur, considéré comme juif alors que son acte de naissance porte la mention « evangelische » c’est-à-dire protestant.
Appartenant à un réseau de Résistance en Dordogne, il fut arrêté à Saint-Michel-de-Double (Dordogne), en même temps que l’ensemble des hommes de la ville, par la police française, et incarcéré au fort du Hâ. Une perquisition à son domicile permit aux autorités de mettre la main sur un coffre contenant de l’argent et des bijoux, et dont l’ouverture au fort du Hâ, en présence d’Eugène Strauss, aboutit à l’inventaire de ses biens. Il fut passé par les armes le 19 avril 1944, dans le groupe dénommé « les 7 Israélites ». Il a été inhumé au cimetière israélite cours de l’Yser à Bordeaux, le 31 octobre 1944.
Son nom figure sur le mémorial des fusillés de Souge, à Martignas-sur-Jalle (Gironde).
La mention "Mort pour la France" lui a été attribuée par décision du secrétariat général aux Anciens combattants et victimes de guerre en date du 17 avril 1945.
Avec l’un de ses neveux, Arno Falk, chauffeur, il travailla au château d’Essendiéras (Dordogne). Associé en 1941 à Norbert Linz, il était industriel et bénéficiait d’une situation financière confortable. Cependant, en 1942, le directeur de l’aryanisation économique de Limoges (Haute-Vienne) se fit le relais d’un rapport demandant la nomination d’un administrateur provisoire. Eugène Strauss fut dès lors, par erreur, considéré comme juif alors que son acte de naissance porte la mention « evangelische » c’est-à-dire protestant.
Appartenant à un réseau de Résistance en Dordogne, il fut arrêté à Saint-Michel-de-Double (Dordogne), en même temps que l’ensemble des hommes de la ville, par la police française, et incarcéré au fort du Hâ. Une perquisition à son domicile permit aux autorités de mettre la main sur un coffre contenant de l’argent et des bijoux, et dont l’ouverture au fort du Hâ, en présence d’Eugène Strauss, aboutit à l’inventaire de ses biens. Il fut passé par les armes le 19 avril 1944, dans le groupe dénommé « les 7 Israélites ». Il a été inhumé au cimetière israélite cours de l’Yser à Bordeaux, le 31 octobre 1944.
Son nom figure sur le mémorial des fusillés de Souge, à Martignas-sur-Jalle (Gironde).
La mention "Mort pour la France" lui a été attribuée par décision du secrétariat général aux Anciens combattants et victimes de guerre en date du 17 avril 1945.
Sources
SOURCES : Comité du souvenir des fusillés de Souge, Les 256 de Souge, pp. 175-176 — Site Souge. — Mémorial GenWeb. — État civil.
Julien Lucchini