Né le 25 octobre 1925 à Lille (Nord), fusillé le 26 février 1944 à Thonon-les-Bains (Haute-Savoie) par les GMR groupes mobiles de réserve suite à une condamnation à mort ; résistant FTPF.

Musée de la Résistance en ligne.
Fils de Ernest Tallieu, typographe, et de Berthe Dendauw, ménagère, Jean Tallieu était domicilié 171 rue de Charenton Paris XIIe arr. Il avait choisi pour pseudonyme de résistant « Merlin Raphale ». Arrêté le 9 février 1944, transféré à l’Intendance à Annecy (siège de la Section anticommuniste [SAC]) par la Milice, atrocement torturé, il a été ramené au Savoie-Léman (école hôtelière) à Thonon, poste de commandement de la Milice et des GMR. Six résistants furent condamnés à mort par la Cour martiale de l’État français qui se tint le 25 février 1944, à Thonon, Un septième, Maurice Flandin-Granget était mort sous la torture. Le lendemain à l’aube, ils ont été passés par les armes, par un peloton de GMR, dans la cour de l’École hôtelière.
Leurs noms sont inscrits sur la plaque commémorative des sept fusillés de Thonon et sur le monument aux morts : Ange Angeli, Marius Bouvet, Jean Genoud, André Grépillat, Jean Tallieu, René Trolliet et Maurice Flandin-Granget.
Son nom figure aussi sur une plaque 171 rue de Charenton à Paris XIIe arr.
Sources

SOURCES : AERI-Haute-Savoie, Fonds Michel Germain. — Mémorial GenWeb. — État civil. — Note de Sandrine Saule. — Michel Germain, Haute-Savoie Rebelle et martyre, Mémorial de la Seconde guerre mondiale en Haute-Savoie, La Fontaine de Siloé, 2009.

Annie Pennetier

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