ROSTAGNI Alphonse
Né en 1924 à Breil (Alpes-Maritimes), fusillé à Sospel (Alpes-Maritimes) le 12 août 1944 ; apprenti ; maquisard.
Lorsque un détachement de partisans Garibaldi de Ligurie s’implanta sous le mont Grammondo en juillet 1944, au lieu-dit L’Albarea, Alphonse Rostagni le rejoignit avec deux autres Français (les Roquebrunois Joseph Faldella* et Jean Tolosano*).
Le maquis fut encerclé le 9 août 1944 et les quinze survivants furent conduits à la caserne Salel de Sospel, torturés et finalement condamnés à mort, trois jours plus tard et exécutés dans la cour de la coopérative agricole.
Le nom d’Alphonse Rostagni figure sur les deux stèles érigées dans le cimetière de Sospel et dans le Carré des Fusillés. La Ville de Breil a donné son nom à une rue dans l’immédiat après-guerre.
Sospel (12 août 1944)
Le maquis fut encerclé le 9 août 1944 et les quinze survivants furent conduits à la caserne Salel de Sospel, torturés et finalement condamnés à mort, trois jours plus tard et exécutés dans la cour de la coopérative agricole.
Le nom d’Alphonse Rostagni figure sur les deux stèles érigées dans le cimetière de Sospel et dans le Carré des Fusillés. La Ville de Breil a donné son nom à une rue dans l’immédiat après-guerre.
Sospel (12 août 1944)
Sources
SOURCES : Archives du musée de la Résistance azuréenne, Martyrologe et dossier « documents, témoignages, Recherches » N° 12 Le maquis franco-italien de L’Albarea et le drame de Sospel. — Jean-Louis Panicacci, La Résistance azuréenne, Nice, Serre, 1994.
Jean-Louis Panicacci
