GABLE Marcel, Eugène
Né le 2 mai 1906 à Essert (Territoire de Belfort), mort au combat le 9 septembre 1944 à Maisey-le-Duc (Côte-d’Or) ; militaire ; résistant des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).
Marcel Gable était le fils d’Édouard Stanislas, âgé de 44 ans, tisserand et de Marie Mathilde Schlappi, âgée de 39 ans, sans profession. Il était divorcé de Marie Marguerite Iemolini avec laquelle il s’était marié le 16 mai 1931. Il était père de deux filles. Il était sous-officier au 1er régiment de chasseurs légers d’Afrique et domicilié à Valentigney. Il était détenu par l’ennemi à la prison d’Auberive et fut libéré le 6 juin 1944. Il entra immédiatement dans la Résistance au corps franc du maquis "Blonde" de Recey-sur-Ource dans lequel il commandait une demi-section. Au début du mois de septembre 1944, les hommes du maquis quittèrent Recey à pied pour s’installer aux environs de Terrefondrée avant d’être dirigés quelques jours plus tard vers Châtillon-sur-Seine. Dans la nuit du 8 au 9 septembre, les allemands qui occupaient Châtillon évacuèrent la ville par la route de Recey. Ils se heurtèrent aux forces des maquis du secteur commandées par le colonel Claude Monod, chef de la région D et renforcées par une unité SAS américaine de "l’Opérational Group Christopher" qui venait d’être parachutées, 600 hommes au total. Le 9 au matin, une véritable bataille rangée eut lieu sur un front de dix kilomètres autour du village de Maisey et du pont de chemin de fer que les allemands voulaient dégager pour faire passer leur matériel et leurs troupes. Les maquisards qui étaient dépourvus d’armes lourdes durent céder mais le colonel Monod qui avait obtenu le renfort d’un groupement de chars de la 2e DB du général Leclerc contre-attaqua le 11 septembre au matin et l’ennemi s’écroula laissant au mains du maquis de nombreux prisonniers ainsi qu’une importante quantité de véhicules et de matériel.
Les maquisards avaient perdu deux hommes, l’adjudant-chef Marcel Gable qui tomba au combat du pont de Maisey le 9 septembre vers 18 heures lors d’une mission de reconnaissance et Marcel Chanussot, tué à Villotte-sur-Ource le 10 septembre. Le groupe américain perdit également un homme, le lieutenant Walter Larsen qui fut tué au combat de Maisey.
Le corps de Marcel Gable fut déposé dans une grange puis inhumé au cimetière communal, à Recey-sur-Ource (Côte-d’Or).
Il obtint la mention « Mort pour la France » le 3 mars 1947 et fut décoré de la Croix de guerre à titre posthume. Il fut homologué au gade d’adjudant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom figure sur le monument aux morts cantonal 1939-1945 situé à l’intérieur du cimetière, à Recey-sur-Ource et sur la stèle commémorative 1939-1945, à Maisey-le-Duc (Côte-d’Or).
Les maquisards avaient perdu deux hommes, l’adjudant-chef Marcel Gable qui tomba au combat du pont de Maisey le 9 septembre vers 18 heures lors d’une mission de reconnaissance et Marcel Chanussot, tué à Villotte-sur-Ource le 10 septembre. Le groupe américain perdit également un homme, le lieutenant Walter Larsen qui fut tué au combat de Maisey.
Le corps de Marcel Gable fut déposé dans une grange puis inhumé au cimetière communal, à Recey-sur-Ource (Côte-d’Or).
Il obtint la mention « Mort pour la France » le 3 mars 1947 et fut décoré de la Croix de guerre à titre posthume. Il fut homologué au gade d’adjudant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom figure sur le monument aux morts cantonal 1939-1945 situé à l’intérieur du cimetière, à Recey-sur-Ource et sur la stèle commémorative 1939-1945, à Maisey-le-Duc (Côte-d’Or).
Sources
SOURCES : AVCC 21 P 190253.— Gilles Hennequin Résistance en Côte-d’Or tome IV, Dijon 1997, pages70/71, tome V, Dijon 2001, page 156 et tome VI, Dijon 2004, pages 99 et 120.— Docteur Pierre Castin Le combattant volontaire, Arnay-le-Duc 1997, pages 126/127.— Mémorial Genweb.
Jean-Louis Ponnavoy