Né le 20 juin 1925 au [Le] Creusot (Saône-et-Loire), exécuté sommairement le 8 septembre 1944 à Autun ; chaudronnier ; résistant des Francs-tireurs et partisans français (FTPF) et des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).

Lucien Desbordes était le fils de Louis et de Marie Mouron, femme de ménage. Il était célibataire et demeurait chez sa mère 21 rue des Noyers au Creusot (Saône-et Loire), son père étant décédé. Il exerçait le métier de chaudronnier.
Il entra dans la Résistance aux Francs-tireurs et partisans français (FTPF) du régiment Valmy. Le régiment Valmy prit part aux combats de la libération d’Autun.
Le vendredi 8 au matin, sans attendre les armées régulières qui approchaient, 4 bataillons du régiment se lancèrent sous la pluie à l’assaut de la ville d’Autun. L’attaque échoua et les allemands se vengèrent sur les résistants prisonniers qu’ils fusillèrent. Vingt-sept hommes du bataillon Pietro furent massacrés dans les jardins de l’institution Saint-Lazare. Lucien Desbordes était parmi eux.
Le 10 septembre Autun était libérée par l’action conjuguée des FTP du régiment Valmy, des FFI du sud-ouest (colonne Schneider, Corps-franc Pommiès) et des maquis de Saône-et-Loire (Serge, Maurice, Socrate) renforcé par le 2e dragons du lieutenant-colonel Demetz, avant-garde de l’armée B du général de Lattre.
Son nom figure sur la plaque commémorative aux FFI, à Autun et sur le monument aux morts, au Creusot (Saône-et-Loire).
Sources

SOURCES : Journal de Saône-et-Loire du 11 septembre 2001 Trois jours de combats pour libérer la ville et Traces de mémoire, supplément au journal de Saône-et-Loire du 31 août 2004.— Bataille d’Autun sur Internet.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).

Jean-Louis Ponnavoy

Version imprimable