VALLIN Charly, Louis. Pseudonyme dans la Résistance : Stins
Né le 14 mars 1923 à Passin (aujourd’hui Champagne-en-Valromey, Ain), mort au combat le 13 août 1944 à Livet-et-Gavet (Isère) ; élève instituteur ; résistant de l’Armée secrète, homologué Forces françaises de l’Intérieur
Plaque commémorative, section Porte, Parking lac du Poursollet, Livet-et-Gavet
Source : Geneanet, licence CC-BY-NC-SA 2.0 Creative Commons .
Charly, Louis Vallin était le fils de Victor, cultivateur, et de Marie, Joséphine Gouguet.
Célibataire, il était domicilé à Chemillieu, commune de Passin (aujourd’hui Champagne-en-Valromey, Ain).
Il était élève-instituteur à l’école normale de Haute-Savoie à Bonneville (Haute-Savoie), puis quand celle-ci ferma, devint élève au lycée Berthollet d’Annecy (Haute-Savoie). Il rejoignit ensuite les bancs de l’institut de formation pédagogique professionnelle de Grenoble (Isère).
Comme Georges Duffaud et Max Robert, eux-aussi élèves-instituteurs, il faisait partie du clan des "Brûleurs de loups" chez les Éclaireurs de France.
Il rejoignit les rangs de la Résistance et s’engagea dans la section Porte (Pseudonyme de l’aspirant Maurice Volait) du maquis de l’Oisans, secteur 1 de l’AS-Isère.
Le 13 août 1944, après qu’un avion eut survolé le secteur vers dix heures du matin, un fort détachement allemand investit les environs du lac du Poursollet, situé sur la commune de Livet-et-Gavet (Isère). C’est là que se trouvait une partie du Groupe Mobile N°3 du maquis de l’Oisans : le PC de la section Porte, le groupe médical et l’intendance. Un groupe de combat dirigé par Charly Vallin y était au repos.
Plusieurs FFI furent tués durant les combats : Charly Vallin, Georges Armand , Roger Chariglione, Jean Gilly, Moïse Koïfman, et un combattant resté inconnu.
Émile Pardé, médecin de la section, fut blessé. Fait prisonnier, il fut achevé à coups de crosse.
Pierre Rimey-Meille, fut sommairement exécuté dans un chalet où il s’était réfugié.
Charly Vallin fut enterré dans le caveau familial au cimetière de Passin.
Il obtint la mention "Mort pour la France" et fut décoré de la médaille de la Résistance à titre posthume.
Son nom figure sur une plaque commémorative apposée sur le lieu de sa mort, sur la plaque commémorative 1939-1945 et le tableau commémoratif, parking du lac du Poursollet à Livet-et-Gavet, sur le monument commémoratif érigé sur le lieu des combats à Livet-et-Gavet, sur une plaque apposée sur le mur de l’école de Rioupéroux à Livet-et-Gavet, sur le Mémorial du maquis de l’Oisans à Livet-et-Gavet, sur le Mémorial de la Résistance du Valromey à Belmont-Luthézieu(aujourd’hui Valromey-sur-Séran, Ain), sur le monument aux morts de Passin et sur la plaque commémorative de l’ancienne École Normale de Haute-Savoie, aujourd’hui INSPE, à Bonneville.
Voir : Livet-et-Gavet
Notice provisoire
Célibataire, il était domicilé à Chemillieu, commune de Passin (aujourd’hui Champagne-en-Valromey, Ain).
Il était élève-instituteur à l’école normale de Haute-Savoie à Bonneville (Haute-Savoie), puis quand celle-ci ferma, devint élève au lycée Berthollet d’Annecy (Haute-Savoie). Il rejoignit ensuite les bancs de l’institut de formation pédagogique professionnelle de Grenoble (Isère).
Comme Georges Duffaud et Max Robert, eux-aussi élèves-instituteurs, il faisait partie du clan des "Brûleurs de loups" chez les Éclaireurs de France.
Il rejoignit les rangs de la Résistance et s’engagea dans la section Porte (Pseudonyme de l’aspirant Maurice Volait) du maquis de l’Oisans, secteur 1 de l’AS-Isère.
Le 13 août 1944, après qu’un avion eut survolé le secteur vers dix heures du matin, un fort détachement allemand investit les environs du lac du Poursollet, situé sur la commune de Livet-et-Gavet (Isère). C’est là que se trouvait une partie du Groupe Mobile N°3 du maquis de l’Oisans : le PC de la section Porte, le groupe médical et l’intendance. Un groupe de combat dirigé par Charly Vallin y était au repos.
Plusieurs FFI furent tués durant les combats : Charly Vallin, Georges Armand , Roger Chariglione, Jean Gilly, Moïse Koïfman, et un combattant resté inconnu.
Émile Pardé, médecin de la section, fut blessé. Fait prisonnier, il fut achevé à coups de crosse.
Pierre Rimey-Meille, fut sommairement exécuté dans un chalet où il s’était réfugié.
Charly Vallin fut enterré dans le caveau familial au cimetière de Passin.
Il obtint la mention "Mort pour la France" et fut décoré de la médaille de la Résistance à titre posthume.
Son nom figure sur une plaque commémorative apposée sur le lieu de sa mort, sur la plaque commémorative 1939-1945 et le tableau commémoratif, parking du lac du Poursollet à Livet-et-Gavet, sur le monument commémoratif érigé sur le lieu des combats à Livet-et-Gavet, sur une plaque apposée sur le mur de l’école de Rioupéroux à Livet-et-Gavet, sur le Mémorial du maquis de l’Oisans à Livet-et-Gavet, sur le Mémorial de la Résistance du Valromey à Belmont-Luthézieu(aujourd’hui Valromey-sur-Séran, Ain), sur le monument aux morts de Passin et sur la plaque commémorative de l’ancienne École Normale de Haute-Savoie, aujourd’hui INSPE, à Bonneville.
Voir : Livet-et-Gavet
Notice provisoire
Sources
SOURCES : Arch. dép. Rhône et Métropole, Mémorial de l’oppression, 3808 W 416 — SHD Vincennes GR 19 P 38/4 ; GR 16 P 583783 (à consulter) — AVCC Caen AC 21 P 160518 (à consulter) — Mémoire des hommes — Mémorial GenWeb — http://sectionporte.chez.com/ — Site Maquis de l’Oisans — État civil
Jean-Luc Marquer