Maitron patrimonial (2006-2024)

Né le 23 décembre 1903 à Homblières (Aisne), mort le 31 août 1944 à Amiens (Somme) ; employé de commerce ; FFI.

De père inconnu, Adrien Picard est le fils de Rachel Picard, âgée de vingt-deux ans, brodeuse demeurant alors à Homblières. Il fut légitimé lors du mariage de sa mère et d’Arthur Léonce Hector Langlet, célébré le dix-neuf juillet 1905 dans la même commune. Adrien Langlet se maria à Paris (IVe arrondissement) le 25 octobre 1934, avec Radegonde Berthe Petit.

Employé de commerce à Amiens, où il résidait, Adrien Langlet fut mobilisé le 3 septembre 1939. Il fut capturé le 29 mai 1940 et interné par la suite au Stalag XIII B jusqu’au 17 juillet 1943. Il fut alors libéré au titre de la relève.
Rentré à Amiens, il prit part à des actions de résistance assez rapidement. Le 11 novembre 1943, il participa en effet au sabotage des cuves à alcool de la sucrerie de Nesle. En décembre, il adhéra au mouvement Charles-de-Gaulle, commandé à partir de janvier 1944 par Marceau Laverdure. Il y exerçait en tant qu’agent de liaison.
Adrien Langlet trouva la mort au cours des combats pour la libération de la citadelle d’Amiens.

«Tué au combat», il est «mort pour la France» (AC 21 P 66 443) à titre militaire, et fut homologué FFI (GR 16 P 336266).

Son nom figure sur le monument commémoratif d’Homblières et sur une plaque commémorative à Amiens, apposée à l‘entrée de la citadelle.

 

Sources

SOURCES. SHD, dossiers adm. résistants. — DVD-Rom, La Résistance dans la Somme, Fondation pour la Résistance-AERI 80, 2018. — Sites Internet : Mémoire des hommes ; Mémorial GenWeb 1, 2 ; service historique des armées ; Picardie 1939-1945. — État civil d’Homblières (5 Mi 1696).

Iconographie
ICONOGRAPHIE. Généalogie Aisne

Frédéric Stévenot

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