Né le 21 juin 1904 à Bordeaux (Gironde), fusillé comme otage le 21 septembre 1942 au camp de Souge, commune de Martignas-sur-Jalle (Gironde) ; ajusteur mécanicien ; militant communiste de Gironde, résistant FTPF.

Fils de Gaston Antoine, mécanicien, et de Angèle, sans profession, René Antoine, ajusteur mécanicien à la SNCASO de Bacalan (Gironde), s’était marié le 14 octobre 1930 à Troyes (Aube) avec Hélène Demangeat. En 1942, il était qualifié par la police de « vieux communiste ». Il fut dénoncé pour avoir caché des explosifs. Toute la famille Antoine, domiciliée 91 Cours de Luze à Bordeaux, fut arrêté le 26 août 1942 par le Service de police anticommuniste (SPAC).
Sa femme Hélène Antoine, elle-même résistante, fut emprisonnée avec son fils Michel âgé de dix ans. Celui-ci placé par les Allemands dans un centre à Pessac fut récupéré clandestinement par son oncle et caché. Hélène Antoine mourut en déportation à Auschwitz en 1943.
Interrogé durement, interné à la prison allemande de la caserne Boudet, René Antoine fut transmis aux occupants et fusillé comme otage, dans le groupe des 70 résistants le 21 septembre 1942 au camp de Souge.
Son nom est inscrit sur le Mémorial du camp de Souge et sur la stèle de la SNCASO.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – Site du camp de Souge. – Comité du souvenir des fusillés de Souge, Les 256 de Souge, op. cit.. — Les 78 de la SNCASO. Martyrs de l’aéronautique 1939-1945, Mérignac, 2017. — État civil.

Claude Pennetier

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