Né le 13 août 1916 à Rouen (Seine-Inférieure, Seine-Maritime), fusillé comme otage le 21 septembre 1942 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; carbonisateur en charbon de bois ; communiste ; résistant.

Domicilié 11 rue de l’Harmonie à Petit-Quevilly, Henri Aubergier participait à des réunions du Secours rouge clandestin, et aux activités de propagande du Front national. Il fut arrêté le 24 février 1942 dans le cadre de l’affaire Cadras-Pican à Évreux chez Noël David.
Incarcéré à la prison de Fresnes, puis au Cherche-Midi, qui était administré par les Allemands, puis enfin au camp de Romainville le 24 août 1942, il fut passé par les armes au Mont-Valérien le 21 septembre 1942 avec Marcel, Roger Lefebvre et Noël David. Ils faisaient parti d’un ensemble de 46 otages.
Il a été incinéré au Père Lachaise puis l’urne fut placée au cimetière de Pantin, puis, le 19 août 1945 (tombe n°3) au carré communal du cimetière du Petit-Quevilly.
Il fut déclaré Mort pour la France.
Sources

SOURCES : Arch. PPo, Activités communistes pendant l’Occupation, carton 3, 77W 301. – AVCC, Caen, B VIII dossier 6 (Notes Thomas Pouty). – Charlotte Delbo, Le convoi du 24 janvier, Éd. de Minuit, 2002. — Site Filae.

Jean-Pierre Besse, Claude Pennetier

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