Né le 25 août 1877 à Ciry-le-Noble (Saône-et-Loire), fusillé le 25 septembre 1942 au camp de Montmuzard à Dijon (Côte-d’Or) ; mineur ; résistant communiste de Saône-et-Loire.

Fils de François Aublanc d’un facteur rural et Françoise Aublanc (née Étienne).
Ouvrier mineur à Saint-Vallier (Saône-et-Loire), déjà militant en 1925, Louis Aublanc était en 1932, trésorier de la cellule communiste de Saint-Vallier qui comptait alors dix membres. (Voir Michaud Émile.)
Il fut arrêté, le 9 juillet 1942, par les gendarmes de Montceau-les-Mines « pour dépôt de tracts et drapeau du Parti communiste à son domicile ».
Remis aux autorités allemandes, il fut interné à la maison d’arrêt de Dijon (Côte-d’Or). Condamné à mort par le tribunal militaire allemand de Dijon (FK669) le 21 septembre 1942, « pour détention illégale d’armes et de munitions et aide à l’ennemi » il a été fusillé le 25 septembre 1942 au stand de tir de Montmuzard à Dijon (Côte-d’Or), avec Louis Gaudillot, Louis Bouveret et Jean Désautels. Son nom a été gravé sur le Mur des 126 Fusillés de Dijon.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen, B VIII 3. – Arch. Nat. F7/13130, octobre 1932. – Dossier du Secrétariat d’État aux Anciens Combattants. – État civil.

Jean-Pierre Besse

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