Né le 14 février 1923 à Paray-le-Monial (Saône-et-Loire), fusillé le 9 mars 1944 à Dijon (Côte-d’Or) ; ajusteur SNCF ; militant communiste de Saône-et-Loire ; résistant.

Fils de Philibert Auduc, employé de chemin de fer, et de Clasie Cognard, sans profession, Eugène Auduc, célibataire, apprenti au Centre SNCF de Paray-le-Monial puis ajusteur au dépôt SNCF, était membre des Jeunesses communistes. Résistant, il fut arrêté le 15 janvier 1944 à Paray-le-Monial, pour motif inconnu, détenu à Chalon-sur-Saône à partir du 18 janvier 1944 puis à Dijon, rue d’Auxonne. Il fut condamné à mort par un tribunal militaire allemand le 16 février 1944 pour « trafic d’armes, sabotage et propagande gaulliste » et fusillé le 9 mars.
Eugène Auduc a reçu la mention « Mort pour la France ». Son nom est gravé sur le monument aux morts de Paray-le-Monial et sur le Mur des fusillés de Dijon.
Sources

SOURCES : Arch. Dép. Saône-et-Loire, W 119983. – Notes Jean-Pierre Besse. — État civil.

Bertrand Porcherot

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