Né le 18 juillet 1921 à Douai (Nord), exécuté le 25 août 1944 à Chatou (Seine-et-Oise) ; étudiant ; FTP puis FFI.

Jean Mauchaussat était le fils de Gaston Mauchaussat, professeur de psycho-sociologie à l’École normale de Douai (ancien élève de Durkheim). Sa grand-mère était Madame Eidenschenk, ancienne directrice de l’École normale d’institutrices de Douai.
En 1944, Jean Mauchaussat était étudiant et préparait l’agrégation d’Anglais à la Sorbonne. Sa mère milita dans la Ligue internationale des Mères et des Éducatrices pour la paix. Partisan de l’action, Jean Mauchaussat se lança dans le combat armé : « Si je ne me battais pas maintenant, je ne pourrais plus marcher la tête haute », déclara-t-il à quelqu’un qui lui conseillait d’attendre la venue des Américains. Il s’engagea dans les FTP de Chatou et en devint chef de groupe en 1944. Le 24 août, il put entendre sonner les cloches de Paris, annonciatrices de la Libération. Le lendemain, il fut dénoncé alors qu’il était sans arme et arrêté avec 25 membres des FFI. Tous furent éxécutés à Chatou.
Sources

SOURCE : Jean-Marie Fossier, Nord-Pas-de-Calais, Zone interdite. Mai 1940-Mai 1945, Paris, Éditions sociales, 1977.

Odette Hardy-Hémery

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