Né le 28 juin 1899 à Juvigny-sur-Loison (Meuse), fusillé comme otage le 21 septembre 1942 au camp de Souge (Gironde) ; ouvrier de la métallurgie ; syndicaliste CGT de Gorcy et militant communiste (Meurthe-et-Moselle) ; réfugié en Gironde ; résistant FTPF.

Arthur Jonet fut victime d’un accident du travail en 1916, entraînant une amputation de la jambe droite et une reconnaissance de mutilation à 75 % sans pension. Marié le 4 décembre 1937 à Gorsy-Cussigny (Meurthe-et-Moselle), sans enfant, il travailla comme chef d’expédition aux usines métallurgique de Gorcy pendant dix-neuf ans. Militant communiste, il fut de 1936 à 1939 secrétaire de la section syndicale CGT.
Réfugié à Saint-Germain-du-Puch (Gironde) en janvier 1940, avec sa femme et ses deux nièces, il y travailla comme délégué au service départemental des Réfugiés à la préfecture de Gironde, et fournit des pièces d’identité aux chefs Francs-tireurs et partisans français (FTPF) de la région de Bordeaux.
Arrêté le 1er septembre 1942 par la police française, dans sa commune, Arthur Jonet fut emprisonné au fort du Hâ et fusillé par les Allemands comme otage au camp de Souge le 21 septembre 1942.
Il fut inhumé le 27 septembre 1944, au cimetière de la Chartreuse de Bordeaux. Le nom d’Arthur Jonet a été donné à une rue et inscrit sur le monument aux morts de Gorcy, commune où sa femme résidait en 1955, lors du dépôt des dossiers. Il fut déclaré « Mort pour la France » le 13 mars 1959 et Interné Résistant (IR) le 28 août 1958.
Sources

SOURCES : La Voix de l’Est, 29 septembre 1945 (le journal le croit déporté). – DAVCC, Caen, B VIII (Notes Thomas Pouty).

Annie Pennetier, Claude Pennetier

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