Né le 13 mars 1901 à La Courneuve (Seine, Seine-Saint-Denis), fusillé comme otage le 21 septembre 1942 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; mécanicien ; militant communiste ; résistant en Indre-et-Loire, Front National de libération.

Fils d’un employé des chemins de fer, mécanicien, domicilié à Tours (Indre-et-Loire), René Le Pape était membre de la CGTU en 1926. Il adhéra au Parti communiste en 1935 et fut appelé à la rédaction de l’Humanité au début de 1936. Il y suivait les affaires sociales et fut rédacteur de la rubrique municipale. Il militait alors dans une cellule du IIIe arrondissement.
En novembre 1940, il renoua avec le Parti communiste clandestin et fut chargé d’entretenir les contacts avec les entreprises. Il organisa la publication clandestine de l’Ouvrier métallurgiste.
Il fut arrêté le 18 février 1942 à Tours. Il était alors responsable de la branche entreprises, sous le contrôle de Froissart, dans la région de Tours. Incarcéré à Romainville (Seine), il fut désigné comme otage le 11 septembre 1942 et fusillé la même année.
Marié en 1924, René Le Pape était père d’un fils né en 1927 mort en bas âge (avant la guerre) et une fille, prénommée Renée.
Une plaque commémorative a été apposée sur l’immeuble où il habitait, 150 rue du Temple à Paris.
Le titre d’Interné résistant lui fut attribué.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – Arch. PPo., activités communistes pendant l’Occupation, carton 3. – S. Klarsfeld, Le livre des otages, op. cit. – Georges Cogniot, Parti pris, Éd. Sociales, 1976. – État civil, La Courneuve. — Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 363529 (nc).

Iconographie
ICONOGRAPHIE : http://sourdaine.org/13

Jean-Pierre Besse

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