Né le 4 juillet 1887 à Gours (Gironde), fusillé comme otage le 24 octobre 1941 au camp militaire de Souge, commune de Martignas-sur-Jalle (Gironde) ; négociant en vins ; militant communiste.

Gaston Reyraud dans un groupe au camp de Souge
Gaston Reyraud dans un groupe au camp de Souge
Gaston Reyraud
Gaston Reyraud
Crédit : archives familiales
Négociant en vins à Moulin-Neuf (Dordogne), Gaston Reyraud adhéra au Parti communiste en 1929. Au lendemain du 6 février 1934, il créa une cellule dans sa commune, à laquelle adhérèrent des ouvriers, des paysans et l’instituteur du village.
Arrêté le 21 janvier 1941 à Soubie (Gironde) pour avoir poursuivi ses activités politiques, il fut interné quai de Bacalan à Bordeaux (Gironde), puis au camp de Mérignac (Gironde). Le rapport préfectoral transmis à la Feldkommandantur le présentait comme « un endoctriné acharné, inamendable ».
Gaston Reyraud fut l’un des cinquante otages fusillés le 24 octobre 1941 au camp de Souge en représailles à l’attentat qui coûta la vie à l’officier allemand Hans Reimers le 21 octobre 1941 à Bordeaux.
Sa femme, Renée Reyraud, agent de liaison Francs-tireurs et partisans (FTP), déportée, fut députée communiste de Gironde.
Sources

SOURCES : DAVCC, B VIII dossier 2. – Hommage aux fusillés de la région bordelaise, fascicule premier : 1940-1941, IRM Gironde, 1987. – Comité du souvenir des fusillés de Souge, Les 256 de Souge, op. cit.

Claude Pennetier

Version imprimable