Né le 25 août 1895 à Douai (Nord), fusillé comme otage le 14 avril 1942 au fort du Vert-Galant à Wambrechies (Nord) ; mineur ; militant communiste ; résistant au sein des FTPF.

Marié, père de deux enfants, domicilié à Vred (Nord), Marius Richez rétablit les liaisons avec le Parti communiste après l’armistice. Il joua un rôle actif dans la préparation de la grève de mai-juin 1941, bien qu’il n’ait pas repris le travail à la mine. Puis il accomplit de nombreuses actions et hébergea à plusieurs reprises Eusebio Ferrari et Albert Cochez.
Marius Richez fut arrêté le 15 février 1942 à Hénin-Liétard (Pas-de-Calais) par la gendarmerie française, en tant que communiste, résistant et terroriste. Le FTP Albert Cochez fut découvert lors de la perquisition de son domicile. Le 19 février, la Section spéciale de Douai le condamna à quinze ans de travaux forcés et vingt d’interdiction de séjour. Interné dans la prison de la même ville, Marius Richez devint otage en représailles à des attentats dans le bassin minier. Transféré le 14 avril 1942 à la caserne Négrier à Lille (Nord), il a été fusillé le même jour au fort du Vert-Galant par un peloton allemand, en compagnie de Georges Pollet, Robert Planchon et Charles Ringeval.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – Liberté, 1945. – J.-M. Fossier, Zone interdite, op. cit. – Notes Frédéric Stévenot.

Odette Hardy-Hémery

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