Né le 3 janvier 1893 à Magré di Schio, en Vénétie (Italie), mort fin octobre 1943 en Haute-Loire, exécuté par des maquisards FTP (Queyrière) ; ouvrier tailleur ; dirigeant du Parti communiste italien, exclu en 1930 ; dirigeant de la IVe Internationale.

Né dans une bourgade agricole près de Vicenza, Pietro Tresso était l’aîné d’une famille de quatre enfants. Son père, Luigi, issu d’une famille paysanne, devint ouvrier dans la plus importante industrie de la région, l’entreprise textile Lanificio Rossi. Les conditions de vie très modestes de ses parents, ne permirent à Pietro que de fréquenter les trois premières années de l’école élémentaire. Il fut, ensuite, apprenti tailleur. Sa formation intellectuelle, nourrie de nombreuses lectures dès son adolescence, fut celle d’un autodidacte. En 1909, à l’âge de seize ans, il s’inscrivit à la Fédération des Jeunesses socialistes et, l’année suivante, il participa à la fondation du Cercle des jeunes socialistes de Magré. Son premier combat politique fut anticolonialiste : en 1911, il contribua à organiser une manifestation contre l’intervention militaire italienne en Libye.
Après quelques années de travail syndical parmi les paysans de sa région, une des plus catholiques du pays, Pietro Tresso fut envoyé à Milan, en mai 1914, afin de suivre un stage de formation syndicale dans l’école l’« Umanitaria ». Un mois plus tard, il partit pour les Pouilles et s’installa à Gravina, un important centre rural d’environ 20 000 habitants, pour y développer le syndicat des travailleurs agricoles (braccianti). C’est là qu’il fit sa première expérience de dirigeant syndical. Peu après son arrivée, il fut élu secrétaire de la Ligue des paysans de Gravina et commença à collaborer à La Conquista, le journal des socialistes des Pouilles, publié à Bari. En janvier 1915, il fut appelé à faire son service militaire. Pendant la Première Guerre mondiale, il se rallia à la majorité du Parti socialiste italien (PSI), qui était opposée à la guerre. Il distribua l’appel de Zimmerwald au sein de l’armée. Cette activité antimilitariste lui valut un procès, mais les charges retenues contre lui furent insuffisantes et il fut envoyé dans une « compagnie disciplinaire ». Revenu à Vicenza à la fin de la guerre, avec le grade d’officier et pensionné à 80%, il reprit son activité politique au sein du PSI. Il commença à écrire pour son journal local, Il Visentin. Dans le PSI, il adhéra au courant dit « maximaliste » de Serrati, favorable à la révolution d’Octobre et disposé à adhérer à la IIIe Internationale, mais opposé à une rupture avec le courant réformiste dirigé par Turati.
En 1920, Pietro Tresso fut élu au conseil municipal de Magré et au conseil provincial de Vicenza, lors d’une élection qui marqua une forte avancée du PSI S’éloignant de Serrati, il participa à la création de la fraction communiste de Vicenza, qui l’envoya comme délégué au congrès national du PSI Le congrès de Livourne, en janvier 1921, marqua la fracture du socialisme italien. Bien que minoritaire, le courant communiste, dirigé par Amadeo Bordiga, quitta le PSI et constitua le Parti communiste d’Italie. Rentré à Vicenza, Tresso fut nommé directeur du nouveau journal du parti, La Lotta communista. La fraction communiste devenant majoritaire dans la CGL de Vicenza, il fut envoyé à Milan où il commença à collaborer à la rédaction du journal syndical Il Sindicato rosso, l’organe italien de l’Internationale syndicale rouge (ISR).
En 1922, Mussolini prit le pouvoir. Dans une situation de guerre civile latente, les affrontements se multipliaient entre les militants ouvriers et les « chemises noires ». Tombé dans une embuscade, Pietro Tresso fut durement battu par une bande fasciste dans une rue de Milan. Pendant cette année cruciale, il se rendit à plusieurs reprises à Berlin pour coordonner le travail de l’ISR. Il participa, à Moscou, au IVe congrès du Komintern et au IIe congrès de l’ISR, au cours duquel il intervint pour défendre la thèse du rôle dirigeant du Parti communiste à l’égard des syndicats. Avant de rentrer en Italie, à la fin de 1923, il fit une nouvelle étape de quelques semaines à Berlin, où il connut Debora Seidenfeld, « Barbara », qui devint la compagne de sa vie.
En Italie, Pietro Tresso fut incorporé à la direction du travail syndical du PCI. C’est à partir de cette période qu’il noua une relation étroite d’amitié et de collaboration avec Antonio Gramsci, qui était devenu le principal dirigeant du parti. Tresso contribua à la « bolchévisation » du PCI, qui se traduisit essentiellement par la marginalisation de Bordiga au sein du groupe dirigeant, en dépit de son influence encore majoritaire dans le parti. Frappé par la dure répression du régime fasciste, le mouvement ouvrier connut des difficultés croissantes. Tresso fut arrêté à deux reprises à Milan, en mai 1924 et en juillet 1925, lors de la dispersion de réunions syndicales. Peu après, le droit de grève fut supprimé et les syndicats non-fascistes mis hors la loi. Pendant cette période, alors que Bordiga s’était ouvertement opposé au nouveau cours de l’URSS et que Gramsci avait écrit au Comité central du PCUS pour manifester son inquiétude à l’égard des méthodes adoptées dans la lutte contre l’Opposition de gauche, Tresso semblait totalement absorbé par les problèmes italiens.
En janvier 1926, lors du congrès de Lyon du PCI qui marqua la défaite de Bordiga et consacra la domination politique de Gramsci, Pietro Tresso fut élu au Comité central. Favorable à une réorganisation globale du travail politique à partir de cellules de base clandestines, il s’installa à Rome, avec la tâche de diriger le bureau pour le travail illégal. C’est alors qu’il prit le pseudonyme de « Blasco » sous lequel il fut connu par la suite. Après la vague d’arrestations qui, en réponse à l’attentat contre Mussolini, avait durement affaibli la direction du PCI, Tresso fut coopté au Bureau politique du parti et en devint le principal organisateur. Le séjour dans la capitale étant devenu de plus en plus dangereux, Blasco s’installa à Sturla, dans la banlieue de Gênes, d’où il pouvait maintenir une liaison régulière avec Alfonso Leonetti, qui avait installé à Recco la rédaction clandestine de l’Unita, le quotidien du PCI. En février 1927, dans la plus stricte illégalité, il organisa à Milan une conférence nationale de la CGIL, qui venait d’être dissoute par Mussolini. A la fin de l’année, il dut quitter l’Italie pour échapper à l’OVRA, la police fasciste. Il rejoignit alors le centre du parti dans l’émigration à Paris.
A Moscou, en 1928, où il participa au VIe congrès de l’Internationale communiste, Pietro Tresso ne manifesta aucune perplexité au sujet du tournant de la « troisième période », qui prévoyait une nouvelle vague révolutionnaire en Europe et qualifiait la social-démocratie d’« ennemi principal ». Cela se traduisait, pour le PCI, par l’envoi massif de cadres en Italie afin de reconstituer l’organisation clandestine en vue d’une reprise imminente des luttes sur une vaste échelle. Tresso considérait comme aventuriste et suicidaire une telle politique. Cependant, il ne remit pas en cause la stratégie générale du Komintern.
Pietro Tresso vécut bientôt à Paris l’une des crises les plus profondes de l’histoire du PCI. Les divergences sur l’appréciation de la situation en Italie éclatèrent à propos de l’« affaire Tasca » qui venait d’être expulsé à cause de son appui à N. Boukharine. Togliatti, lui aussi lié à la « droite » boukharinienne jusqu’au VIe congrès du Komintern, s’était rallié à la dernière minute à la majorité stalinienne du PCUS. Pendant la réunion du Bureau politique du PCI qui devait sanctionner l’expulsion de Tasca, Tresso, appuyé par Alfonso Leonetti et Paolo Ravazzoli, intervint pour critiquer l’orientation générale du parti et soulever des réserves à l’égard de l’attitude de Togliatti.
Ces divergences s’approfondirent fin 1929, lorsque Togliatti et L. Longo proposèrent l’envoi en Italie d’un certain nombre de dirigeants du parti afin de reconstituer un centre à l’intérieur du pays. Tresso, Leonetti et Ravazzoli, désormais appelés les « trois », reconnaissaient la nécessité de renforcer le travail clandestin en Italie, mais s’opposèrent aux méthodes et aux rythmes proposés par Togliatti. Le débat sur le « tournant » italien fut tranché, en mars 1930, par le Comité central qui, suivant les indications de Moscou, approuva la ligne proposée par Togliatti et Longo, exclut Ignazio Silone et Ravazzoli du CC, rétrograda Leonetti et exclut Tresso du BP.
Écartés de la direction du PCI, les « trois » prirent contact avec l’opposition trotskyste en France. Ils avaient été frappés par les articles de Trotsky parus dans la Vérité, qui semblaient apporter une explication plus globale aux critiques qu’ils adressaient au « tournant » du PCI. La prise de contact fut favorisée par Alfred Rosmer, qu’ils avaient connu à Moscou, où il s’était lié d’amitié avec Gramsci. Dans l’impossibilité d’exprimer leur point de vue dans la presse de leur parti, ils développèrent leurs analyses dans les pages de La Vérité. En même temps, ils entamèrent une riche correspondance avec Trotsky. La collaboration avec les trotskystes entraîna aussitôt l’expulsion des « trois » du PCI. Entourés par un petit noyau de militants, ils créèrent la Nouvelle opposition italienne (NOI), qui partageait l’orientation générale de Trotsky. Resté sans ressources, après avoir perdu son poste de « révolutionnaire professionnel » dans l’appareil du PCI, Tresso reprit son ancien métier de tailleur.
Entre avril 1931 et mai 1933, Blasco contribua à la publication de l’organe de la NOI, le Bollettino dell’opposizione comunista italiana. En même temps, il participa à l’activité du mouvement trotskyste en France. En janvier 1931, il fut élu au Comité exécutif de la Ligue communiste et son activité dans le mouvement ouvrier français l’éloigna de plus en plus de la NOI. En novembre 1932, Pietro Tresso se rendit avec d’autres militants trotskystes à Copenhague, où il put rencontrer Trotsky qui avait été invité dans la capitale danoise pour tenir une conférence à l’occasion du quinzième anniversaire de la révolution russe. L’année suivante, après la prise du pouvoir par les nazis en Allemagne, l’Opposition de gauche internationale tint une conférence à Paris, en février 1933, qui élut Tresso au Comité exécutif international.
Très proche de Pierre Naville au sein de la Ligue communiste, Pietro Tresso s’opposa au tournant « entriste » dans la SFIO que Trotsky suggéra à partir de septembre 1934. S’éloignant de la Ligue communiste, Tresso et Naville constituèrent un petit Groupe communiste internationaliste (GCI), qui finit par rejoindre également le Parti socialiste. Pendant cette période « entriste », Blasco milita dans les cercles exilés du PSI. Il collabora à la revue italienne Quaderni di critica proletaria. Il fut élu au conseil général du PSI en tant que représentant du courant « bolchevik-léniniste ». En 1936, après sa « sortie » du PSI, Tresso reprit son activité de dirigeant du mouvement pour la IVe Internationale dans les rangs du Parti ouvrier internationaliste (POI), la nouvelle organisation des trotskystes français. En 1937, Pietro Tresso évoqua dans les pages de la Lutte ouvrière, l’hebdomadaire du POI la figure d’Antonio Gramsci, qui venait de mourir au bout de onze ans de déportation et de prison. Son portrait du dirigeant communiste et de l’intellectuel marxiste italien n’avait rien d’hagiographique. Il n’hésitait pas à affirmer que Gramsci s’était aussi trompé sur des questions importantes (tout d’abord sur la « bolchévisation » du parti et dans les méthodes adoptées pour écarter Bordiga de la direction, une critique qui, sous la plume de Blasco, apparaissait aussi comme une autocritique). « Nous ne savons pas quelle a été l’évolution de Gramsci au cours des onze années de prison, écrivait-il, mais nous pouvons affirmer ceci : toute l’activité de Gramsci, toute sa conception du développement du Parti et du mouvement ouvrier s’oppose de façon absolue au stalinisme, à ses crapuleries politiques, à ses falsifications éhontées... » (la Lutte ouvrière, 14 mai 1937). Il ne se trompait pas : depuis les années soixante, une large littérature historique a mis en lumière l’opposition de Gramsci au stalinisme et à la direction du PCI pendant ses années de prison.
En septembre 1938, Blasco participa, sous le pseudonyme de Julien, au congrès de fondation de la IVe Internationale, qui se tint clandestinement à Périgny (voir Alfred Rosmer). Le congrès confirma l’appartenance de Tresso au Comité exécutif du mouvement. Blasco s’opposa en 1939, au sein du POI, à l’entrée dans le Parti socialiste ouvrier et paysan (PSOP) de Marceau Pivert, préconisée par Trotsky. Après la défaite française en juin 1940, Blasco et Barbara demeurèrent à Paris, sous l’occupation nazie. En 1941, ils purent échapper de justesse à une perquisition de la Gestapo, qui venait de découvrir leur domicile secret.
Traqué, Pietro Tresso se rendit avec Louis Rigaudias en juillet à Marseille, où Barbara le rejoignit en fin d’année. Parvenant, grâce à l’aide du Comité américain de secours (CAS) — dont Tresso devint le consultant pour l’émigration italienne — à s’embarquer le 5 janvier 1942 à destination de Cuba, Rigaudias avait vainement tenté de convaincre Tresso de se rendre aux États-Unis. Celui-ci, âgé de près de cinquante ans, répugnait à envisager une nouvelle émigration dans un pays dont il ignorait la langue. Il finit, cependant, par s’y résoudre un peu plus tard et le CAS lui procura les papiers nécessaires au départ. Il ne manquait plus que le passeport et les visas de Barbara lorsque le 2 juin 1942 Tresso et sa compagne furent arrêtés par la police française avec les principaux militants trotskystes de Lyon et de Marseille, dont Albert Demazière et Jean Reboul. La police avait intercepté la correspondance entre le Secrétariat international de la IVe Internationale siégeant à New York et les trotskystes français. Tresso fut maltraité sous les yeux de sa compagne. Traduit le 30 septembre, avec ses camarades, devant la section spéciale du Tribunal de la XVe division militaire de Marseille, sous le curieux chef d’inculpation « d’activités communistes relevant directement ou indirectement de la IIIe Internationale », assisté par Gaston Defferre, Tresso fut condamné à dix ans de travaux forcés.
Transféré début octobre à la prison militaire de Lodève (Hérault) avec Reboul et Demazière, Pietro Tresso y retrouva un autre trotskyste, Maurice Ségal, dit Salini qui se trouvait dans un état d’épuisement physique et moral inquiétant, par suite de la sévère quarantaine qu’il subissait de la part du collectif communiste. Tresso écrivit en novembre 1942 à sa belle-sœur Gabriella Maier, résidant en Suisse : « Le point noir pour nous ici, ce sont nos rapports avec les staliniens. Pour ces messieurs, nous sommes naturellement une bande de vipères lubriques et tout le tralala que vous connaissez... leur haine contre nous est sans bornes. »
Cet état de tension subsista à la prison du Puy-en-Velay (Haute-Loire) où furent acheminés les détenus politiques, le 18 décembre 1942 et où arriva, en même temps, en provenance de la prison de Nontron (Dordogne), le trotskyste lyonnais Abram Sadek qui partagea désormais la cellule de Pietro Tresso. Dans ses dernières lettres des 11 et 18 septembre 1943 à sa compagne, celui-ci fit encore état des calomnies proférées à l’encontre des trotskystes, reprenant les thèmes des procès de Moscou, assorties de menaces de liquidation. Ces propos tenus par le principal organisateur de l’évasion collective des 79 prisonniers politiques de la prison du Puy, dans la nuit du 1er au 2 octobre 1943, étaient inquiétants quant au sort futur réservé aux trotskystes. La majorité des évadés furent conduits au maquis « Wodli » créé par le PCF, localisé au lieu-dit Raffy de la commune de Queyrière (Haute-Loire), proche d’Yssingeaux. Les trotskystes y furent placés sous une étroite surveillance. Des personnes qui ne pouvaient ignorer les faits refusèrent de répondre, ou formulèrent des hypothèses contradictoires, inexactes au sujet de la disparition de Pietro Tresso. Il ressort des recherches récentes que Tresso, Jean Reboul, Abram Sadek et Maurice Segal furent exécutés fin octobre 1943, peut-être le 26 ou le 27 à Queyrière (Haute-Loire), sur ordre des responsables du maquis, appliquant les consignes « venues d’en haut ». Pierre Broué et Raymond Vacheron évoquèrent la responsabilité de Giovanni Sosso commandant du maquis FTP.
Après la Seconde Guerre mondiale, « l’affaire Tresso » n’est pas restée sans écho en Italie. Un comité s’était formé en Vénétie au sein du PCI pour faire connaître la personnalité de Pietro Tresso et les raisons de sa mort. Répondant à la sollicitation de ces militants, Togliatti déclara que, contrairement à la pratique exercée en Union soviétique, dans le parti italien l’exclusion était un fait politique et non un fait infamant, ce qui tendait à vouloir se disculper des méfaits staliniens. Ne souhaitant pas mettre le PCF dans l’embarras, il déclara, par ailleurs, qu’il n’était ni du ressort, ni de la compétence de son parti d’enquêter sur la fin de Tresso.
Le 15 avril 1996, trois amis de Blasco (Jean-René Chauvin, Albert Demazière, Paul Parisot) écrivirent à Robert Hue, secrétaire national du Parti communiste français, pour demander s’il était possible d’établir dans quelles conditions avait été exécutés les quatre victimes. Il répondit le 7 mai : « Quatre de vos camarades, militants trotskystes, engagés dans ces combats sont morts dans des conditions non encore élucidées. Vous souhaitez savoir comment ils sont tombés. Me permettrez-vous de vous dire que je m’associe pleinement à ce souhait de vérité [...] Je n’ignore pas ce que furent les rapports conflictuels entre militants communistes et militants trotskystes au cours de notre histoire. Que puis-je en dire sinon que les temps ont heureusement changé ? ». La publication en mars 1997 de l’ouvrage de Pierre Broué et Raymond Vacheron, Meurtres au maquis, confirma la thèse de l’exécution.
Sources

SOURCES : A. Azzaroni, P. Naville, I. Silone, Blasco. La Vie d’un militant, Commission pour la vérité sur les crimes de Staline, 1965. — P. Casciola, G. Sermasi, Vita di Blasco. Pietro Tresso dirigente del movimento operaio internazionale, Vicenza, Odeon libri, ISMOS, 1985. — P. Alberto, « Le chemin de Tresso vers l’Opposition de gauche », Cahiers Léon Trotsky, n° 29, 1987. — F. Visentin, « Dossier Tresso », Bandiera Rossa, n° 12, 1986. — P. Spriano, Storia del Partito comunista italiano, Torino, Einaudi, 1967-1975, 5 vol. — G. Galli, Storia del PCI, Milano, Bompiani, 1977. — S. Corvisieri, Trotsky e il comunismo italiano, Roma, Samonà e Savelli, 1968. — F. Ormea, Le origini dello stalinismo nel PCI, Milano, Feltrinelli, 1978. — Camilla Ravera, Diario di trenta anni 1913-1943, Roma, Editori Riuniti, 1973. — A. Leonetti, Un comunista, Milano, Feltrinelli, 1977. — L. Trotsky, Scritti sull’Italia, Roma, Erre Emme, 1990. — Y. Craipeau, Le mouvement trotskyste en France, Syros, 1971 ; Contre vents et marées. Les révolutionnaires pendant la Deuxième Guerre mondiale, Savelli, 1977. — Jacqueline Pluet-Despatin, Les trotskystes et la guerre, 1940-1944, Anthropos, 1980. — S. Schiapparelli, « La sorte di Blasco », Rinascita, n° 5, 1964. — (P. Togliatti), « Sulla sorte di Pietro Tresso », Rinascita, n° 8, 1964. — L. Maitan, « La fine di Tresso e l’ipocrisia di Rinascita », Bandiera Rossa, n° 3, 1964. — J. Stern, « Blasco, la vie d’un militant », La Vérité, n° 533, 1966. — Pierre Broué, Raymond Vacheron, Meurtres au maquis, Grasset, 1997.

Jean-Michel Brabant, Rodolphe Prager, Enzo Traverso

Version imprimable