LAMAND Octave, Fernand
Né le 10 décembre 1898 à Lille (Nord), fusillé comme otage le 15 décembre 1941 à Caen (Calvados) ; miroitier, menuisier ; militant communiste à Paris.
Conscrit de 1918 à Lille, miroitier puis menuisier aux établissements Kelner et Bechreau à Boulogne-Billancourt, domicilié à Paris, Octave Lamand fut arrêté à son domicile par la police française le 15 juillet 1941 pour « activités communistes ». Inculpé d’infraction au décret du 26 septembre 1939, il était accusé de procéder dans son atelier à des distributions de tracts clandestins et de transmission verbale de mots d’ordre. Condamné le 27 août 1941 à une peine de quinze ans de travaux forcés par la Section spéciale près de la cour d’appel de Paris, il fut incarcéré à la prison de Fresnes, puis à la maison centrale de Caen.
Il fut désigné le 13 décembre par le Militäbefehlshaber in Frankreich (MBF) pour être fusillé avec quatre-vingt-quatorze autres otages de la Zone nord. Sa femme écrivit une lettre pour tenter de le faire libérer.
Le 15 décembre, il a été fusillé par un peloton d’exécution allemand, avec douze de ses camarades dont Lucien Sampaix, dans l’enceinte de la caserne du 43e Régiment d’artillerie de Caen.
Une plaque en hommage à Octave Lamand,Hermann Schipke et Raymond Ballet a été dévoilée le samedi 15 décembre 2018, au 35 de la rue Traversière (XIIe arr. de Paris).
Il fut désigné le 13 décembre par le Militäbefehlshaber in Frankreich (MBF) pour être fusillé avec quatre-vingt-quatorze autres otages de la Zone nord. Sa femme écrivit une lettre pour tenter de le faire libérer.
Le 15 décembre, il a été fusillé par un peloton d’exécution allemand, avec douze de ses camarades dont Lucien Sampaix, dans l’enceinte de la caserne du 43e Régiment d’artillerie de Caen.
Une plaque en hommage à Octave Lamand,Hermann Schipke et Raymond Ballet a été dévoilée le samedi 15 décembre 2018, au 35 de la rue Traversière (XIIe arr. de Paris).
Sources
SOURCES : Arch. PPo, 77W0062. – AVCC-SHD, Caen, AC 21P 471982.— J. Quellien (sous la dir.), Livre mémorial des victimes du nazisme dans le Calvados, op. cit. – Notes Gilles Morin.— Archives nationales, Z/4/1/A, dossier numéro 2, consulté par Antoine Crovella.
Jean Quellien