Né le 20 février 1911 à Libourne (Gironde), fusillé comme otage le 24 octobre 1941 au camp militaire de Souge, commune de Martignas-sur-Jalle (Gironde) ; artisan tailleur ; militant communiste de Gironde.

Fils d’un tailleur d’habits et d’une lisseuse, André Lapelletrie était domicilié à Bègles (Gironde). Marié à Bègles le 25 mars 1933 avec Jeanne Regour, il était père d’un enfant.
Militant communiste, il fut candidat aux élections municipales de 1929, secrétaire de la cellule du quartier de La Ferrade puis de la cellule Liberté dans le quartier Du Prêche.
Le 29 avril 1941, son domicile fut perquisitionné sans résultat. Le commissaire Poinsot, dans le rapport qu’il rédigea au préfet le 30 avril, écrivait : « 1936 à 1937, responsable de la commission agitation propagande, puis de 1937 à 1938, secrétaire adjoint de la section communiste à Bègles. Il a vendu de nombreuses fois l’Humanité sur la voie publique et a participé, avec assiduité, aux meetings, fêtes et congrès du parti ».
À la suite du sabotage du transformateur de la SNCF à Pessac, André Lapelletrie fut arrêté le 8 juin 1941 et interné au camp de Mérignac (Gironde).
Il fut l’un des cinquante otages fusillés le 24 octobre 1941 au camp de Souge en représailles à l’attentat qui coûta la vie au commandant Hans Reimers le 21 octobre 1941 à Bordeaux.
Sources

SOURCES : Henri Chassaing, Georges Durou, Hommage aux fusillés de la région bordelaise, 1991. – Comité du souvenir des fusillés de Souge, Les 256 de Souge, op. cit. – État civil.

Jean-Pierre Besse

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