Né le 17 juillet 1920 à Paris (XVIIIe arr.), fusillé comme otage le 12 mai 1942 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; monteur en TSF et câbleur en téléphone ; militant trotskiste.

Henri Le Bacquer était le fils d’un garçon de café et d’une couturière (culottière). Il fut adopté par la Nation en juillet 1934. Sa mère, ancienne culottière aux magasins Réaumur à Paris, fut ensuite employée à la cantine et à la garderie de l’école Jean-Jaurès au Blanc-Mesnil (Seine, Seine-Saint-Denis) où elle vivait avec son fils chez sa mère.
Après son certificat d’études, Henri Le Bacquer devint monteur en TSF et câbleur en téléphone. Il fréquentait les Auberges de jeunesse.
Au début de l’Occupation, il devint responsable du Parti communiste internationaliste (PCI,trotskyste) sur la banlieue Nord-Est de Paris. Il distribuait des tracts et vendait La Vérité. Dénoncé par son oncle, qui vivait lui aussi chez sa mère, il fut arrêté le 21 septembre 1941 et fusillé comme otage le 12 mai 1942.
Sources

SOURCES : Arch. PPo., 77W 70. – Site des fusillés du Mont-Valérien. – Site de la ville du Blanc-Mesnil. – Notes Jean-Pierre Ravery. – État civil.

Jean-Pierre Besse

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