Né le 23 décembre 1918 à Nantes (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique), fusillé le 13 février 1943 à Nantes ; dessinateur aux chantiers de la Loire ; militant communiste ; résistant ; Procès des 42.

Fils d’un menuisier, Eugène, Arsène Le Parc, expert riveur, qui était mobilisé lors de la naissance de son fils, et de Marie, Henriette Terrien, Eugène Le Parc (fils), célibataire, était domicilié à Nantes.
Membre des Jeunesses communistes puis de l’Organisation spéciale (OS), enfin des Francs-tireurs et partisans (FTP), il fut responsable du Front national de l’ouest de la France (présenté comme interrégional). Arrêté le 31 juillet 1942 par le Service de police anticommuniste (SPAC), il fut jugé avec le groupe des FTPF nantais en janvier 1943, puis condamné à mort et fusillé au terrain de tir du Bêle le 13 février 1943.
Il fut déclaré "Mort pour la France" le 19 février 1945.
Une avenue Eugène Le Parc a été inaugurée à Nantes le 6 octobre 1947.
Sources

SOURCES : Arch. Dép. Loire-Atlantique, 270W491, 305 J 3. – Jean Bourgeon (sous la dir.), Journal d’un honnête homme pendant l’Occupation, Thonon-les-Bains, L’Albaron, 1990. — Actes de décès. — La Résistance de l’Ouest, octobre 1947.

Guy Haudebourg, Bernard Pluchon

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