Né le 11 juin 1911 à Ivry-sur-Seine (Seine, Val-de-Marne), fusillé le 8 octobre 1943 à Saint-Jean-de-la-Ruelle (Loiret) ; ouvrier d’industrie, manoeuvre ; résistant FTPF du Cher.

Domicilié à Bourges, Paul Girardot, résistant du Cher intégra le groupe de combat "Chanzy "(FTP), formé le 3 décembre 1942, et qui étendait ses actions sur le Loiret, le Loir-et-Cher, la Nièvre et le Cher.
Paul Girardot participa à de nombreux sabotages sur les voies ferrées de Vierzon-Orléans, Vierzon-Bourges et Vierzon-Tours avec Louis Chevrin, Antonin Léraut et Henri Jacquet.
L’attentat manqué, le 9 mars 1943, contre Marcel Déat, président du parti collaborationniste le Rassemblement National Populaire à Arbouse (Nièvre) provoqua une vague d’arrestations parmi les résistants du groupe.
Le 4 avril , la police arrêta Chevrin de retour à son domicile, à Saint-Doulchard, Paul Girardot et Henri Jacquet, venus voir leur camarade tombèrent dans le piège.
La police française SPAC les livra aux Allemands. Interné à Bourges puis à Orléans,Paul Girardot fut traduit avec dix-sept résistants de son groupe, devant le tribunal militaire allemand de la Feldkommandantur 589 d’Orléans, le 30 septembre 1943. Il fut condamné à mort le lendemain pour attentats sur voies ferrées, lignes téléphoniques et pillages de mairies.
Il a été fusillé au stand de tir des Groues (commune de Saint-Jean-de-la-Ruelle) une semaine plus tard, le 8 octobre 1943, et inhumé anonymement sous le numéro 9, au cimetière de Saran.
Leurs corps furent exhumés en novembre 1944 et remis à leur famille.
Un hommage fervent des fusillés des Groues se perpétue.
Son nom est inscrit sur la plaque commémorative des Groues et sur celle de la Fédération communiste du Cher à Bourges.
Sources

SOURCES : AVCC (Thomas Pouty). — Arch. Dép. Cher, 1 W. — Notes Maurice Renaudat. — Recherches infructueuses dans les archives d’Ivry-sur-Seine. — La Résistance dans le Cher 1940-1944, édité par l’Association des Amis du Musée de la Résistance et de la Déportation de Bourges et du Cher et par le CDDP du Cher, 2004. — État civil.

Claude Pennetier

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