GUILLEMET Marcel
Né le 30 octobre 1903 à Saint-Baudel (Cher), fusillé le 7 octobre 1943 à Bourges (Cher) ; ouvrier monteur ; résistant.
Fils de Jules Guillemet, ouvrier agricole, et de Clémentine Margueritat, Marcel Guillemet s’était marié le 7 août 1923 à Châteauneuf-sur-Cher (Cher) avec Georgette Canon et était père de deux enfants. Il travaillait comme ouvrier monteur à Saint-Amand-Montrond (Cher). Membre de Libération-Sud de Saint-Amand et Sancoins, Marcel Guillemet appartenait au réseau de résistance Action R6 lié à Libération-Nord depuis janvier 1943. Il fut arrêté à son domicile saint-amandois, le 10 août, après les parachutages de juillet 1943.
Envoyé à la prison de Bourges, il fut interrogé par le français Pierre Paoli qui était chargé des basses oeuvres par la Gestapo. Selon Jean Lyonnet, juge d’instruction à la Cour de justice du Cher : "Il le torture odieusement en le suspendant au plafond par les pouces et le roue de coups sur tout le corps".
Condamné à mort par le tribunal allemand FK 776 de Bourges le 6 septembre 1943 et fusillé le 7 octobre 1943 à Montifaut, polygone de Bourges, Marcel Guillemet fut inhumé au cimetière Saint-Lazare, fosse 771. (Voir Fernand Duruisseau.)
Marcel Guillemet a reçu la mention « Mort pour la France ».
Son fils, Émile Guillemet, né le 24 novembre 1929, fut membre de l’Association des familles de fusillés.
Un panneau sur la RN142, inauguré le 6 septembre 2012, commémore l’exécution de 41 personnes, lors de la Seconde Guerre mondiale à Bourges, d’avril 1942 à juillet 1944, sur le site de Montifaut dans l’enceinte du polygone (champ de tir).
Envoyé à la prison de Bourges, il fut interrogé par le français Pierre Paoli qui était chargé des basses oeuvres par la Gestapo. Selon Jean Lyonnet, juge d’instruction à la Cour de justice du Cher : "Il le torture odieusement en le suspendant au plafond par les pouces et le roue de coups sur tout le corps".
Condamné à mort par le tribunal allemand FK 776 de Bourges le 6 septembre 1943 et fusillé le 7 octobre 1943 à Montifaut, polygone de Bourges, Marcel Guillemet fut inhumé au cimetière Saint-Lazare, fosse 771. (Voir Fernand Duruisseau.)
Marcel Guillemet a reçu la mention « Mort pour la France ».
Son fils, Émile Guillemet, né le 24 novembre 1929, fut membre de l’Association des familles de fusillés.
Un panneau sur la RN142, inauguré le 6 septembre 2012, commémore l’exécution de 41 personnes, lors de la Seconde Guerre mondiale à Bourges, d’avril 1942 à juillet 1944, sur le site de Montifaut dans l’enceinte du polygone (champ de tir).
Sources
SOURCES : DAVCC, BVIII 4 (Notes Thomas Pouty). – Notes Maurice Renaudat. – Musée de la Résistance du Cher (Bourges). – Musée de la Résistance nationale, fichier de l’Association des familles de fusillés. — Jean Lyonnet, L’affaire Paoli, Les Éditions du bastion, 1964, p. 38. — État civil.
Claude Pennetier