DURUISSEAU Fernand, Marie, France, Alexis
Né le 18 juillet 1897 à Saint-Amand-Montrond (Cher), fusillé le 7 octobre 1943 à Bourges (Cher) ; coiffeur ; résistant Libération-Sud.
Fils de François Duruisseau, mécanicien, et de Victoire Bernardin, Fernand Duruisseau, marié et père de deux enfants, coiffeur à Sancoins, était chef de groupe réseau R6 (affilié à Libé Sud), dit « groupe Duruisseau », qui agissait à Saint-Amand et Sancoins. Il avait milité à la section socialiste de Saint-Amand avec Émile Rozet. Ils entreprirent un travail de recrutement pendant l’été 1942 ; Jean Pommier fut l’une de ces recrues. Celui-ci, fonctionnaire retraité de la Chambre des députés, avait représenté les socialistes du Cher sud à une réunion tenue à Montluçon en mai 1942 qui rassemblait des représentants du Comité d’action socialiste (CAS) de l’Allier, de la Creuse, du Puy-de-Dôme et du Cher, l’objectif étant de favoriser l’implantation de Libé-Sud.
Fernand Duruisseau fut arrêté, sur dénonciation, après les parachutages de juillet 1943. Un agent provocateur travaillant pour les Allemands (Picault, de Dun-sur-Auon, dit Risler par les Allemands) entra en contact avec Rozet et Duruisseau début 1943, auxquels il demanda le meilleur moyen de gagner l’Angleterre.
La Gestapo attendit le moment favorable pour lancer son coup de filet. Ce fut après le parachutage d’environ trois tonnes d’armes le 17 juillet 1943 à Givardon. Le matériel fut caché avec la complicité du gendarme Lamy. Le 3 août, la Gestapo, conduite par Paoli, gestapiste français de Bourges et tortionnaire bien connu, arrêta Duruisseau et sa femme, puis les époux Clément, les époux Rozet, Mme Lagarde (mère) puis son fils Robert.
Paoli tortura les résistants, Duruisseau eut les ongles arrachés.
Condamné à mort par le tribunal allemand FK 776 de Bourges le 7 septembre, il fut fusillé le 7 octobre 1943 à Montifaut, polygone de Bourges, parmi 9 résistants.
Après avoir été transportés par camions assis sur leur cerceuil, ils ont été fusillés trois par trois de 6 heures à 7h30.
Fernand Duruisseau fut inhumé au cimetière Saint-Lazare, fosse 841.
Deux gendarmes mêlés à l’affaire bénéficièrent d’un sursis d’exécution après leur condamnation à la peine de mort, mais furent déportés.
Le nom de Ferdinand Duruisseau figure sur la stèle commémorative du site de Montifaut.
BOURGES, terrain militaire du Polygone, stand de tir de Montifaut (29 avril 1942-11 juillet 1944)
Fernand Duruisseau fut arrêté, sur dénonciation, après les parachutages de juillet 1943. Un agent provocateur travaillant pour les Allemands (Picault, de Dun-sur-Auon, dit Risler par les Allemands) entra en contact avec Rozet et Duruisseau début 1943, auxquels il demanda le meilleur moyen de gagner l’Angleterre.
La Gestapo attendit le moment favorable pour lancer son coup de filet. Ce fut après le parachutage d’environ trois tonnes d’armes le 17 juillet 1943 à Givardon. Le matériel fut caché avec la complicité du gendarme Lamy. Le 3 août, la Gestapo, conduite par Paoli, gestapiste français de Bourges et tortionnaire bien connu, arrêta Duruisseau et sa femme, puis les époux Clément, les époux Rozet, Mme Lagarde (mère) puis son fils Robert.
Paoli tortura les résistants, Duruisseau eut les ongles arrachés.
Condamné à mort par le tribunal allemand FK 776 de Bourges le 7 septembre, il fut fusillé le 7 octobre 1943 à Montifaut, polygone de Bourges, parmi 9 résistants.
Après avoir été transportés par camions assis sur leur cerceuil, ils ont été fusillés trois par trois de 6 heures à 7h30.
Fernand Duruisseau fut inhumé au cimetière Saint-Lazare, fosse 841.
Deux gendarmes mêlés à l’affaire bénéficièrent d’un sursis d’exécution après leur condamnation à la peine de mort, mais furent déportés.
Le nom de Ferdinand Duruisseau figure sur la stèle commémorative du site de Montifaut.
BOURGES, terrain militaire du Polygone, stand de tir de Montifaut (29 avril 1942-11 juillet 1944)
Sources
SOURCES : DAVCC, BVIII (Notes Thomas Pouty). – Notes Maurice Renaudat et Jean-Claude Bonnin. – Musée de la Résistance du Cher. – État civil.
Claude Pennetier