MALGAROTTO Roger
Né le 19 mai 1914 à Malakoff (Seine, Hauts-de-Seine), exécuté sommairement le 18 juin 1944 à Vieugy, aujourd’hui Seynod, commune d’Annecy (Haute-Savoie) ; tapissier décorateur ; résistant FTP de Haute-Savoie.
Roger Margarotto était le fils d’Angelo Malgarotto, artiste sculpteur restaurateur d’oeuvres d’art et de son épouse Marthe Thomas. Il devint tapissier décorateur. Il se maria le 8 juillet 1939 à Paris VIIIe arr. avec Jeanne Duret,lingère ; le couple eut deux filles Claude et Danielle.
Refusant la défaite de juin 1940, il partit en Haute-Savoie où il s’engagea dans la résistance sous les ordres du chef FTP Alexandre Néplaz. Désigné agent recruteur pour les FTPF, il contrôlait celui-ci en Savoie, Haute-Savoie et une partie du Rhône.
Roger Malgarotto fut arrêté par la police allemande aidée de miliciens, près d’Annecy, puis interné à l’école Saint-François de la ville. Il subit d’atroces tortures sans parler.
Le 18 juin 1944 sur le terrain militaire de Vieugy, il a été fusillé par un peloton de soldats allemands avec Louis Mazaudier , Adrien Badal et Émile Hudry ainsi que les six jeunes raflés à Bonne-sur-Menoge : Marcel Baud, René Baud, Joseph Baudin, René Châtel, Georges Depierre et Georges Gelpe.
Roger Malgarotto a été inhumé dans le carré militaire du cimetière de Sciez , commune où son nom est gravé sur le monument aux morts, allée Alexandre Néplaz, ancien maire de la commune.
Il a été reconnu Mort pour la France le 14 août 1945 et homologué IR Interné Résistant.
Un monument commémoratif a été érigé sur les lieux du drame, le lieu-dit Sacconges, une carrière et les prés des alentours où les corps avaient été abandonnés sur place, les gens du pays n’ ayant pu les ensevelir que plus tard.
Chaque 11 juin une cérémonie rend hommage aux 40 résistants fusillés.
Vieugy, ex-commune de Seynod, auj. Annecy (Haute-Savoie), 15 juin-10 août 1944
Refusant la défaite de juin 1940, il partit en Haute-Savoie où il s’engagea dans la résistance sous les ordres du chef FTP Alexandre Néplaz. Désigné agent recruteur pour les FTPF, il contrôlait celui-ci en Savoie, Haute-Savoie et une partie du Rhône.
Roger Malgarotto fut arrêté par la police allemande aidée de miliciens, près d’Annecy, puis interné à l’école Saint-François de la ville. Il subit d’atroces tortures sans parler.
Le 18 juin 1944 sur le terrain militaire de Vieugy, il a été fusillé par un peloton de soldats allemands avec Louis Mazaudier , Adrien Badal et Émile Hudry ainsi que les six jeunes raflés à Bonne-sur-Menoge : Marcel Baud, René Baud, Joseph Baudin, René Châtel, Georges Depierre et Georges Gelpe.
Roger Malgarotto a été inhumé dans le carré militaire du cimetière de Sciez , commune où son nom est gravé sur le monument aux morts, allée Alexandre Néplaz, ancien maire de la commune.
Il a été reconnu Mort pour la France le 14 août 1945 et homologué IR Interné Résistant.
Un monument commémoratif a été érigé sur les lieux du drame, le lieu-dit Sacconges, une carrière et les prés des alentours où les corps avaient été abandonnés sur place, les gens du pays n’ ayant pu les ensevelir que plus tard.
Chaque 11 juin une cérémonie rend hommage aux 40 résistants fusillés.
Vieugy, ex-commune de Seynod, auj. Annecy (Haute-Savoie), 15 juin-10 août 1944
Sources
SOURCES : SHD Vincennes GR 16 P 386893 . — AVCC, Caen, AC 21 P 568741 . — Michel Germain, Haute-Savoie Rebelle et martyre, Mémorial de la Seconde guerre mondiale en Haute-Savoie, La Fontaine de Siloé, 2009 .. — Michel Germain, Morts pour la France, Vieugy 1944, brochure éditée par la municipalité de Seynod, 2004 . — Notes de Jean-Pierre Besse. — État civil.
Annie Pennetier
