AIRAULT Paul, Antonin, Léon
Né le 13 juillet 1907 à Exincourt (Doubs), fusillé le 6 mai 1944 après condamnation à la citadelle de Besançon (Doubs) ; ouvrier régleur ; résistant FTPF dans le Doubs.
Paul Airault était le fils d’un ouvrier d’usine. Lui-même exerça la profession de régleur avant de tenir un café à Vaudoncourt.
Lors de son mariage en 1935 à Étuppes, il était domicilié dans cette commune et ouvrier d’usine. Veuf, il élevait ses deux enfants, âgés de neuf et sept ans lors de son arrestation.
Il entra aux FTP en juin 1943 et participa à plusieurs sabotages. Dans un rapport adressé à De Brinon, le préfet du Doubs signalait qu’il avait participé au vol de tickets d’alimentation dans les mairies d’Exincourt, d’Audincourt, de Bondeval et d’Esser ainsi qu’à l’attentat contre la prison de Montbéliard en décembre 1943 au cours duquel huit détenus dont deux appartenant à la Résistance furent libérés. Il participa aussi à l’attentat contre les usines Japy à la Feschette au cours duquel deux cents casseroles en aluminium furent volées. Il fit sauter avec son groupe le transformateur des usines Wittmer à Seloncourt.
Il prit part à l’exécution du nommé Hassler à Roppe « connu paraît-il pour ses sentiments pro-allemands ». Il avait lui-même tiré sur la victime. Le préfet ajoutait : « Il savait que son groupe dépendait du mouvement communiste en France. » Il rappelait enfin qu’il avait déjà été condamné en 1926 pour le vol d’une auto et en 1929 à trois ans de prison pour vol dans un bureau de poste.
Arrêté le 14 janvier 1944 par la police allemande, il fut condamné à mort le 28 avril 1944 par le tribunal militaire allemand de Besançon (FK 560) pour « activité de franc-tireur, appartenance au Front national, acte de sabotage ». Il aurait été dénoncé comme terroriste par lettre anonyme.
Paul Airault fut homologué sergent FFI à titre posthume en 1950.
Lors de son mariage en 1935 à Étuppes, il était domicilié dans cette commune et ouvrier d’usine. Veuf, il élevait ses deux enfants, âgés de neuf et sept ans lors de son arrestation.
Il entra aux FTP en juin 1943 et participa à plusieurs sabotages. Dans un rapport adressé à De Brinon, le préfet du Doubs signalait qu’il avait participé au vol de tickets d’alimentation dans les mairies d’Exincourt, d’Audincourt, de Bondeval et d’Esser ainsi qu’à l’attentat contre la prison de Montbéliard en décembre 1943 au cours duquel huit détenus dont deux appartenant à la Résistance furent libérés. Il participa aussi à l’attentat contre les usines Japy à la Feschette au cours duquel deux cents casseroles en aluminium furent volées. Il fit sauter avec son groupe le transformateur des usines Wittmer à Seloncourt.
Il prit part à l’exécution du nommé Hassler à Roppe « connu paraît-il pour ses sentiments pro-allemands ». Il avait lui-même tiré sur la victime. Le préfet ajoutait : « Il savait que son groupe dépendait du mouvement communiste en France. » Il rappelait enfin qu’il avait déjà été condamné en 1926 pour le vol d’une auto et en 1929 à trois ans de prison pour vol dans un bureau de poste.
Arrêté le 14 janvier 1944 par la police allemande, il fut condamné à mort le 28 avril 1944 par le tribunal militaire allemand de Besançon (FK 560) pour « activité de franc-tireur, appartenance au Front national, acte de sabotage ». Il aurait été dénoncé comme terroriste par lettre anonyme.
Paul Airault fut homologué sergent FFI à titre posthume en 1950.
Sources
SOURCE : DAVCC, Caen et en particulier BVII 1145.
Jean-Pierre Besse