BRIERS Roger dit André et Lalance
Né le 15 mars 1921 à Paris (VIe arr.,) fusillé le 20 mai 1944 au Mont-Valérien commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; maçon ; résistant FTPF.
Fils de Victor, mécanicien et de Blanche, née Giraud, ménagère, Roger Briers épousa Léone Rigel le 26 mars 1941 en mairie de Livry-Gargan (Seine-et-Oise, Seine-Saint-Denis). Le couple demeurait 92 allée du Chevalier-de-la-Barre à Pavillons-sous-Bois (Seine, Seine-Saint-Denis). Réfractaire au Service du travail obligatoire (STO), Roger Briers rejoignit les FTP par l’intermédiaire de son beau-père et du responsable du Front national de Livry-Gargan, Camille Juillard*, en juin 1943. Il prit le pseudonyme d’André et eut le matricule 4108. En août son chef était Le Sourd (Pirolley) et son affectation le détachement Jean-Jaurès. Le Sourd fut arrêté le 22 août et Briers passa sius la direction de Genin (Marcel Maillard*), militaire régional. Il devint Lalance avec le matricule M179, comme chef de groupe. Il dirigeait trois camarades dont Claude Waroquier*.
Il prit part à plusieurs opérations, le 3 septembre 1943 au dépôt d’engins incendiaires dans une scierie de Bondy, au sectionnement de câbles téléphoniques à Noisy-le-Sec, au vol de bicyclettes au Château de Vincennes. Le 11 septembre, il tentait de cambrioler un bureau de tabac à Vaujours, participait à la prise d’armes en province. Il donna à Fernand Palin, commissaire technique régional qui participait aux actions du groupe le nom de Charles Jousselin qualifié de collaborateur, celui-ci échappa à la mort, en fait Roger Briers voulait se débarrasser de Jousselin pour des affaires de cœur.
Le 1er janvier 1944 avec André Cayron et René Lanet, il accompagnait Fernand Palin qui déposa un engin incendiaire au dépôt de la SNCF de la rue Riquet XVIIIe arr. Il participa à deux autres actions, contre des gardes-voies de La Varenne (Saint-Maur-des-Fossés), qui furent délestés de leurs armes, une opération similaire à Bondy contre des gardes-voies échoua.
Arrêté début février 1944, son domicile fut perquisitionné, étaient saisis : un pistolet automatique et son chargeur, un lot de cartouches, deux bicyclettes volées et différents documents sur l’organisation. Il était connu de la police judiciaire pour trois condamnations pour vol avec recel.
Interrogé dans les locaux de la BS 2, incarcéré à Fresnes le 17 février, il comparut le 12 mai 1944 devant le tribunal du Gross Paris rue Boissy-d’Anglas, VIIIe arr., en compagnie de Fernand Palin, André Cayron, René Lanet, Gilbert Bizé, Jean Fournier et Robert Bonnet. Tous furent condamnés à mort, Roger Briers pour activité de franc-tireur.
Passé par les armes le 20 mai 1944 au Mont-Valérien, son nom figure sur le monument aux morts de Pavillons-sous-Bois, il fut reconnu comme FTPF à titre posthume.
Il prit part à plusieurs opérations, le 3 septembre 1943 au dépôt d’engins incendiaires dans une scierie de Bondy, au sectionnement de câbles téléphoniques à Noisy-le-Sec, au vol de bicyclettes au Château de Vincennes. Le 11 septembre, il tentait de cambrioler un bureau de tabac à Vaujours, participait à la prise d’armes en province. Il donna à Fernand Palin, commissaire technique régional qui participait aux actions du groupe le nom de Charles Jousselin qualifié de collaborateur, celui-ci échappa à la mort, en fait Roger Briers voulait se débarrasser de Jousselin pour des affaires de cœur.
Le 1er janvier 1944 avec André Cayron et René Lanet, il accompagnait Fernand Palin qui déposa un engin incendiaire au dépôt de la SNCF de la rue Riquet XVIIIe arr. Il participa à deux autres actions, contre des gardes-voies de La Varenne (Saint-Maur-des-Fossés), qui furent délestés de leurs armes, une opération similaire à Bondy contre des gardes-voies échoua.
Arrêté début février 1944, son domicile fut perquisitionné, étaient saisis : un pistolet automatique et son chargeur, un lot de cartouches, deux bicyclettes volées et différents documents sur l’organisation. Il était connu de la police judiciaire pour trois condamnations pour vol avec recel.
Interrogé dans les locaux de la BS 2, incarcéré à Fresnes le 17 février, il comparut le 12 mai 1944 devant le tribunal du Gross Paris rue Boissy-d’Anglas, VIIIe arr., en compagnie de Fernand Palin, André Cayron, René Lanet, Gilbert Bizé, Jean Fournier et Robert Bonnet. Tous furent condamnés à mort, Roger Briers pour activité de franc-tireur.
Passé par les armes le 20 mai 1944 au Mont-Valérien, son nom figure sur le monument aux morts de Pavillons-sous-Bois, il fut reconnu comme FTPF à titre posthume.
Sources
SOURCES : Arch. PPo. BA 2117, PCF carton 8, carton 16 rapports hebdomadaires sur l’activité communiste pendant l’Occupation. – AVCC Caen, boîte 5 (notes de Th. Pouty). – Site internet Mémoire des Hommes. – SHD, Vincennes, GR 16 P 90891. — Site Internet GenWeb. — État civil, Paris VIe arr. — Notes de Didier Alvarez.
Daniel Grason