Né le 6 février 1921 à Paris (Ve arr.), fusillé le 20 juin 1944 au stand de tir du ministère de l’Air à Paris (XVe arr.) ; tourneur sur métaux.

Fils d’Émile, mécanicien, et de Jeanne, née Ronchetti, tricoteuse, Jean Barriol demeurait 3 rue Coustou à Paris (XVIIIe arr.), et s’engagea dans la Légion des volontaires contre le bolchevisme (LVF).
Le 10 avril 1944, au cours d’un cambriolage, surpris par des policiers français, il riposta avec son arme. Livré aux Allemands, il comparut le 12 juin 1944 devant tribunal du Gross Paris rue Boissy-d’Anglas (VIIIe arr.), et fut condamné à mort pour détention illicite d’arme, exaction et trouble de l’ordre public.
Passé par les armes le 20 juin 1944, il fut inhumé au cimetière d’Ivry-sur-Seine (Seine, Val-de-Marne) dans le carré des corps restitués aux familles. Son nom figure sur la plaque commémorative avenue de la Porte-de-Sèvres, à Paris (XVe arr.).
Sources

SOURCES : Arch. PPo., BA 2117, 1W 803. – DAVCC, Caen, BVIII dossier 5 (Notes Thomas Pouty). – Mémorial GenWeb. – État civil, Paris (Ve arr.).

Daniel Grason

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