Né le 14 octobre 1920 au Gouray (Côtes-du-Nord, Côtes-d’Armor), fusillé le 4 avril 1944 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; cultivateur ; FTPF.

Jean Quintin était le fils de Jean-Baptiste Quintin, cultivateur au Gouray, né en 1896, et de Francine Bellot, ménagère, née en 1902. Il était père d’un garçon.
Comme beaucoup de jeunes Bretons il quitta sa région, le Mené, pour travailler dans la région parisienne. Il s’installa à Soindres (Seine-et-Oise, Yvelines), où il travaillait comme cultivateur. On ignore les circonstances dans lesquelles il rejoignit les Francs-tireurs et partisans (FTP) avec Henri Duverdin.
Il fut incarcéré à Fresnes (Seine, Val-de-Marne), jugé et condamné à la peine de mort le 28 mars 1944 par un tribunal militaire allemand. Il a été fusillé le 4 avril 1944 au Mont-Valérien. Jean Quintin avait vingt-quatre ans.
Son corps repose au cimetière de Soindres aux côtés de celui d’Henri Duverdin fusillé le même jour.
Son nom figure sur La cloche du Mémorial de la France combattante au Mont-Valérien à Suresnes. Une rue de Soindres porte le nom « Jean-Quintin ».
Site des Lieux de Mémoire du Comité pour l’Étude de la Résistance Populaire dans les Côtes-du-Nord
Sources

SOURCES : Arch. PPo. – Arch. mun. Suresnes. – Alain Prigent, Serge Tilly, « Les fusillés et les décapités dans les Côtes-du-Nord (1940-1944) », Les Cahiers de la Résistance populaire dans les Côtes-du-Nord, no 12, 2011. – État civil, Gouray.

Alain Prigent, Serge Tilly

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