Né le 4 juin 1916 à Plusquellec (Côtes-du-Nord, Côtes-d’Armor), fusillé le 21 septembre 1942 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; terrassier ; militant communiste.

Emmanuel Thépault était le fils de Charles Thépault, maçon né en 1864, et de Marie, Anne Simon, ménagère née en 1872. Originaire du canton de Callac dans le Centre-Bretagne, il migra comme beaucoup de Bretons dans le Bassin parisien. Il demeurait à Aulnay-sur-Iton (Eure), où il se maria le 11 décembre 1937 avec Yvonne Pellerm. Il travailla comme terrassier au sanatorium de la Musse à Saint-Sébastien-de-Morseut.
Militant communiste, il fut interné à Romainville (Seine-et-Oise, Seine-Saint-Denis). Désigné comme otage, condamné à mort le 8 mai 1942 par un tribunal allemand, après quatre mois d’angoisse, il a été fusillé le 21 septembre 1942 avec quarante-cinq autres camarades dans la clairière du fort du Mont-Valérien. Son corps fut incinéré au cimetière du Père-Lachaise à Paris (XXe arr.).
Le nom d’Emmanuel Thépault figure sur La cloche du Mémorial de la France combattante au Mont-Valérien à Suresnes. Une plaque honore sa mémoire dans la commune d’Aulnay-sur-Iton.
Site des Lieux de Mémoire du Comité pour l’Étude de la Résistance Populaire dans les Côtes-du-Nord
Sources

SOURCES : Alain Prigent, Serge Tilly, « Les fusillés et les décapités dans les Côtes-du-Nord (1940-1944) », Les Cahiers de la Résistance populaire dans les Côtes-du-Nord, no 12, 2011. – Témoignage de M. et Mme Dumas, responsables de l’Association d’anciens combattants d’Aulnay-sur-Iton, recueilli en 2011. – État civil, Plusquellec.

Alain Prigent, Serge Tilly

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