Né le 28 décembre 1920 à L’Aigle (Orne), fusillé le 4 juillet 1944 au stand de tir du ministère de l’Air à Paris (XVe arr.) ; ouvrier peintre ; résistant FTPF.

Fils d’Henri, électricien, et de Victoire, née Blevin, sans profession, Guy Gorget, célibataire, demeurait 3 rue de Lourdes à Persan-Beaumont (Seine-et-Oise, Val-d’Oise). Il participa le mercredi 29 mars 1944 avec Roger Brias, Joseph Joly, Roger Poussereau, Jean Morice, Rémy Roussel et Bernard Le Disez au vol de huit tonnes de café à la gare des Docks de Saint-Ouen (Seine, Seine-Saint-Denis).
Ils entreposèrent leur butin dans un local, 8 rue de la Main-d’Or à Paris (XIe arr.). Le 30 mars des policiers de la police de sécurité et du renseignement de la SS (Sipo-SD) bouclèrent les lieux ; il y eut un échange de coups de feu, Roger Brias fut blessé. Les policiers allemands saisirent une mitraillette Sten, deux revolvers, un 6,35 mm et un 7,65 mm.
Les sept hommes comparurent le 23 juin 1944 devant le tribunal du Gross Paris qui siégeait rue Boissy-d’Anglas (VIIIe arr.). Tous furent condamnés à mort pour « vol qualifié au préjudice de l’armée allemande » et comme « criminel ayant usé de violence ». Le 4 juillet 1944 Guy Gorget et ses compagnons étaient passés par les armes. Guy Gorget fut inhumé dans le carré des corps restitués aux familles au cimetière d’Ivry-sur-Seine (Seine, Val-de-Marne).
Selon des attestations établies après la Libération, ces hommes étaient membres des FTP et agissaient au profit de l’organisation.
Sources

SOURCES : Arch. PPo., 77W 849. – DAVCC, Caen, Boîte 5 B VIII, dossier 5 (Notes Thomas Pouty). – Adam Rayski, Au stand de tir. Le massacre des résistants. Paris 1942-1944, Éd. Mairie de Paris. – Mémorial GenWeb. – État civil, L’Aigle.

Daniel Grason

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