Né le 29 octobre 1921 à Lambézellec (Finistère), fusillé le 4 juillet 1944 au stand de tir du ministère de l’Air à Paris (XVe arr.) ; monteur en chauffage ; résistant FTPF.

Fils d’Émile, ouvrier à l’Arsenal de Brest, et de Pauline Le Boulch, sans profession, Bernard Le Disez, célibataire, était domicilié dans sa ville natale, mais vivait en région parisienne. Il participa le mercredi 29 mars 1944 avec Roger Brias, Joseph Joly, Roger Poussereau, Jean Morice, Guy Gorget et Rémy Roussel au vol de huit tonnes de café à la gare des Docks de Saint-Ouen (Seine, Seine-Saint-Denis).
Ils entreposèrent leur butin dans un local 8 rue de la Main-d’Or à Paris (XIe arr.). Le 30 mars, des policiers de la police de sécurité et du renseignement de la SS (Sipo-SD) bouclèrent les lieux. Il y eut un échange de coups de feu et Roger Brias fut blessé. Les policiers allemands saisirent une mitraillette Sten, deux revolvers, un 6,35 mm et un 7,65 mm.
Les sept hommes comparurent le 23 juin 1944 devant le tribunal du Gross Paris qui siégeait rue Boissy-d’Anglas (VIIIe arr.). Tous furent condamnés à mort pour « vol qualifié avec armes et détention d’armes à feu ». Le 4 juillet 1944 Bernard Le Disez et ses compagnons furent passés par les armes au stand de tir du XVe arrondissement.
Selon une attestation établie après la Libération, les sept hommes de ce groupe réalisaient ce coup de main au profit des FTP.
Son nom ne figure pas sur la plaque commémorative du ministère de l’Air, avenue de la Porte de Sèvres.
Sources

SOURCES : Arch. PPo., 77W 849. – AVCC, Caen, Boîte 5 B VIII, dossier 5 (Notes Thomas Pouty). – État civil, Lambézellec.

Daniel Grason

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