Né le 15 mai 1908 à Laires (Pas-de-Calais), mort en action tué par les Allemands le 30 mai 1943 à Rouen (Seine-Inférieure, Seine-Maritime) ; militant communiste du Pas-de-Calais ; résistant Front national.

Marcel Bodelot
Marcel Bodelot
Fils d’Henri Bodelot, maçon, et d’Henriette, Gabrielle Desse (ménagère, née à Paris de parents inconnus, dans le Xe arr. de Paris), il était le frère d’Henri Bodelot, militant communiste clandestin du Pas-de-Calais. Marcel Bodelot passa dans la clandestinité avec son frère à la mi-août 1941, leur domicile ayant été perquisitionné.
Recherché après les incidents de la nuit du 24 au 25 mars1943 à Lille, il figura sur une affiche signé du préfet de région, Fernand Carles, aux côtés des portaits de Louis Caron, Jean Lefebvre, Alexandre Bove, Marcel Bodelot et Henri Duriez, avec pour chacun l’état civil et une description. Ce groupe de résistants FTP « Charles Debarge » était accusé d’avoir participé à l’attentat de Beuvry le 24 mars 1943 contre un commissaire de police ainsi qu’à de nombreux sabotages. C’est sans doute pour cette raison qu’il partit avec des amis à Rouen.
Il participa à la Résistance à Rouen (Seine-Inférieure) et fut exécuté par le Allemands le 30 mai 1943, « tué les armes à la main », et non « fusillé » comme on l’écrit parfois."Il a trouvé la mort en action, dans des combats de rue avec l’ennemi" dit son petit-neveu.
Son camarade Augustin Dellerue trouva également la mort dans cette embuscade.
Reconnu Mort pour la France.
Son nom est gravé sur le monument aux morts d’Haillicourt et sur la plaque commémorative de la mairie de Bruay-en-Artois (Pas-de-Calais) au côté de son frère Henri fusillé à Arras le 15 juin 1942.
.
Sources

SOURCES : Notice d’Henri Bodelot. - Note de J. Bodelot, son petit-neveu.

Claude Pennetier

Version imprimable