Né le 31 janvier 1912 à Varenne-les-Narcy (Nièvre), fusillé comme otage le 23 janvier 1942 à Dijon (Côte-d’Or) ; plombier ; militant communiste ; résistant de la Nièvre.

Fils d’Henri Bouy, tailleur de limes, et de Lucie Monin, Edmond Bouy travaillait à l’usine de Vauzelles (Nièvre) ; marié le 8 janvier 1940 à Nevers (Nièvre) avec Louise Pignault, il habitait à La Charité-sur-Loire.
Membre d’un réseau, il participait aux actions de résistance, transport d’armes et d’explosifs, propagande communiste. Il fut arrêté par la Feldgendarmerie à La Charité-sur-Loire à la suite de distributions de tracts dans la région, le 25 septembre 1941.
Incarcéré à la prison de Nevers, il fut condamné le 21 janvier 1942, à quatre ans de travaux forcés. Suite à l’attentat à Dijon contre un officier allemand le 28 décembre 1941, Edmond Bouy fut transféré à la prison de Dijon le 16 janvier 1942 où il a été fusillé comme otage, le 23 janvier 1942 avec ses camarades de la Nièvre, Armand Morizet, Louis Michaud et Lucien Giraud.
Son chef, Louis Fouchère, avait été fusillé à Nevers le 13 janvier 1942.
Le nom d’Edmond Bouy est gravé sur le Mur des 126 fusillés à Dijon.
Sources

SOURCES : Pierre Demongeot, Les FTPF du groupement Cher et Nièvre, Nevers 1975. – DAVCC BVIII Caen (Notes Thomas Pouty). – Mémorial GenWeb. – État civil.

Annie Pennetier

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