BOUHARD Julien
Né le 26 juin 1912 à La Chapelle-Montreuil (Vienne), fusillé le 16 août 1943, à Biard près de Poitiers (Vienne) ; forgeron ; résistant membre des FTPF.
Fils d’un cultivateur, domicilié à Benassay (Vienne), Julien Bouhard était marié à Marthe Aubin, et père d’un enfant, Michel, né le 14 octobre 1935.
Il appartint aux FTPF de la Vienne d’octobre 1942 au 26 avril 1943, et plus spécifiquement au groupe Latillé-Neuville à compter du 15 août 1942. Il fut en liaison avec Henri Rol-Tanguy, responsable militaire de l’interrégion 29 Poitou-Anjou de l’automne 1942 à avril 1943, et son chef direct était Marcel Génin. Il mit son atelier de forgeron au service de Génin pour la confection de matériel de sabotage.
À la suite de la capture de Génin, il fut arrêté par les policiers de la Section des affaires politiques de Poitiers (Commissaire Rousselet, inspecteurs Blétel et Wecker) le 21 ou le 27 avril 1943 à Benassay (Vienne) pour aide à la fabrication de matériel de sabotage, détention d’armes et d’explosifs, coupure de fils téléphoniques entre Neuville et Vouillé et hébergement de résistants (dont Rol-Tanguy).
Il fut incarcéré à la prison de la Pierre-Levée à Poitiers, condamné à mort le 11 août 1943 par le tribunal de la Feldkommandantur 677 pour « menées de francs-tireurs et activité en faveur de l’ennemi », condamnation confirmée le 14 par le Militärbefehlshaber in Frankreich (Commandement militaire allemand en France).
Julien Bouhard fut passé par les armes au champ de tir de Biard le 16 août 1943 avec Marcel Génin. Les deux corps furent inhumés à Migné-Auxances (Vienne). Il fut déclaré « Mort pour la France ».
Son nom est inscrit sur le monument érigé à la mémoire des 128 fusillés sur le champ de tir de Biard.
Il appartint aux FTPF de la Vienne d’octobre 1942 au 26 avril 1943, et plus spécifiquement au groupe Latillé-Neuville à compter du 15 août 1942. Il fut en liaison avec Henri Rol-Tanguy, responsable militaire de l’interrégion 29 Poitou-Anjou de l’automne 1942 à avril 1943, et son chef direct était Marcel Génin. Il mit son atelier de forgeron au service de Génin pour la confection de matériel de sabotage.
À la suite de la capture de Génin, il fut arrêté par les policiers de la Section des affaires politiques de Poitiers (Commissaire Rousselet, inspecteurs Blétel et Wecker) le 21 ou le 27 avril 1943 à Benassay (Vienne) pour aide à la fabrication de matériel de sabotage, détention d’armes et d’explosifs, coupure de fils téléphoniques entre Neuville et Vouillé et hébergement de résistants (dont Rol-Tanguy).
Il fut incarcéré à la prison de la Pierre-Levée à Poitiers, condamné à mort le 11 août 1943 par le tribunal de la Feldkommandantur 677 pour « menées de francs-tireurs et activité en faveur de l’ennemi », condamnation confirmée le 14 par le Militärbefehlshaber in Frankreich (Commandement militaire allemand en France).
Julien Bouhard fut passé par les armes au champ de tir de Biard le 16 août 1943 avec Marcel Génin. Les deux corps furent inhumés à Migné-Auxances (Vienne). Il fut déclaré « Mort pour la France ».
Son nom est inscrit sur le monument érigé à la mémoire des 128 fusillés sur le champ de tir de Biard.
Sources
SOURCES : DAVCC, Caen. – Arch. Dép. Vienne, 1921 W 8. – Arch. Dép. Vienne 1921W7 et 1921 W8. – Au nom de la Résistance, hommage aux 128 fusillés, coll. Centre régional « Résistance & Liberté » et Office national des anciens combattants Vienne, Poitiers, 2013.
Dominique Tantin, Virginie Daudin
