Né le 1er janvier 1880 à Cannes (Alpes-Maritimes), sommairement exécuté en représailles le 8 juillet 1944 à Portes-lès-Valence (Drôme) ; entrepreneur sanitaire ; résistant, homologué Forces françaises de l’Intérieur et interné résistant (DIR).

Jean, Antoine Escarras était le fils de Jean, François Escarras, capitaine marin au long-cours, et de Marie, Madeleine Niel, son épouse.
Il épousa Julienne, Victorine Calas le 17 août 1916 à Marseille.
Ils eurent un fils, Jean-François.
La famille habitait à Saint-Raphaël (Var), villa Miramar.
Jean Escarras était entrepreneur sanitaire.
Peut-être évacué dans l’Isère, il fut arrêté le 3 juillet 1944 par les Allemands et exécuté avec 29 autres otages, tirés de la prison de Montluc à Lyon (Rhône), dont trois Drômois raflés le 15 juin 1944 à Saint-Donat. Cette exécution massive fut ordonnée en représailles du sabotage à la gare de Portes qui avaient eu lieu dans la nuit du 6 au 7 juillet 1944.
Il fut officiellement identifié le 12 mai 1947 par son fils qui le reconnut formellement sur la photographie n° 6 réalisée par le service régional d’identité judiciaire de Lyon. Il reconnut également les divers prélèvements effectués.
Jean Escarras obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué résistant, membre des Forces françaises de l’Intérieur, et interné résistant (DIR).
Il fut décoré de la Médaille de la résistance à titre posthume par décret du 1er mars 1947 paru au JO du 27 mars 1947.
Son nom figure sur la stèle commémorative érigée à Portes-lès-Valence et sur le monument aux morts de Saint-Raphaël.
Sources

SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 447 736 (nc). — SHD, Vincennes, GR 16 P 210751 (nc). ⎯ Arch. Dép. Rhône et Métropole, 3460 W 2. — Arch. dép. Var, fonds Victor Masson. ⎯ La Picirella, Témoignages sur le Vercors, Drôme-Isère, Lyon, 1973. — Mémoire des hommes. — État civil (naissance).

Jean-Marie Guillon, Jean-Luc Marquer

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