Né le 23 novembre 1906 à Constantine ou Bougie (Algérie), fusillé après condamnation le 29 décembre 1941 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; chirurgien-dentiste ; résistant, membre du réseau Hirondelle.

Marié, sans enfant, Fernand Zemmour demeurait rue de Turbigo à Paris (IIIe arr.) et il exerçait la profession de chirurgien-dentiste. Suspecté de détention d’armes, d’hébergement de prisonniers évadés, d’aide au passage de la ligne de démarcation, de trafic de devises et de communications téléphoniques interdites, il fut arrêté par la police allemande le 12 mars 1941. La Gestapo perquisitionna son domicile, une liste de dix-neuf noms fut saisie.
Le tribunal militaire allemand le condamna à mort le 27 novembre 1941 pour « détention d’armes et intelligence avec l’ennemi ».
Fernand Zemmour a été fusillé le 29 décembre 1941 au Mont-Valérien. Il fut inhumé au cimetière parisien d’Ivry-sur-Seine (Seine, Val-de-Marne) le 29 décembre 1941 division 39, ligne 3, n°35.
Jean Hugot avait eu un contact avec Fernand Zemmour car il désirait quitter la France et s’engager dans les Forces françaises libres du général de Gaulle ; Jean Hugot fut lui aussi condamné à mort et il a été fusillé au Mont-Valérien le même jour que Fernand Zemmour.
Fernand Zemmour a été homologué au titre de la Résistance intérieure française (RIF), et Interné résistant (DIR). Il reçut à titre posthume la Médaille de la Résistance.
La mention Mort pour la France lui fut attribuée par le Secrétaire général aux Anciens Combattants le 30 août 1945.
Son nom figure sur la cloche du Mémorial de la France combattante au Mont-Valérien.
Voir Mont-Valérien, Suresnes (Hauts-de-Seine)
Sources

SOURCES : AVCC, Caen. — SHD Vincennes GR 16 P 606966. — MémorialGenWeb. — Site Internet Mémoire des Hommes. — Répertoire des fusillés inhumés au cimetière parisien d’Ivry.

Daniel Grason, Thomas Pouty

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