Né le 22 janvier 1903 en Algérie, fusillé le 24 janvier 1942 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; terrassier.

Amar Zerboudi vivait à Aubervilliers (Seine, Seine-Saint-Denis). Des policiers français l’arrêtèrent dans la rue le 26 décembre 1941 vers 22 h 15. Lors de la fouille au corps un pistolet chargé de six cartouches fut saisi, et remis à la police allemande. Incarcéré, Amar Zerboudi comparut le 20 janvier 1942 devant le tribunal militaire allemand du Gross Paris, rue Boissy-d’Anglas (VIIIe arr.). Condamné à mort pour « détention illégale d’armes », il a été fusillé le 24 janvier 1942 au Mont-Valérien.
Amar Zerboudi fut inhumé au cimetière parisien d’Ivry-sur-Seine (Seine, Val-de-Marne) le 24 janvier 1942 division 39, ligne 1, n°21.
Le journal collaborationniste Le Matin annonça son exécution cinq jours plus tard dans un « Avis », dans lequel son nom était orthographié Zebboudi au lieu de Zerboudi.
Le nom d’Amar Zerboudi figure sur la cloche du Mémorial de la France combattante au Mont-Valérien.
Voir Mont-Valérien, Suresnes (Hauts-de-Seine)
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen. — Site Internet Mémoire des Hommes. — Le Matin, 29 janvier 1942. — MémorialGenWeb. — Répertoire des fusillés inhumés au cimetière parisien d’Ivry.

Daniel Grason, Thomas Pouty

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