Né le 29 septembre ou août 1909 à Saint-Romain-sur-Cher (Loir-et-Cher), fusillé le 19 avril 1944 à La Chaussée-Saint-Victor (Loir-et-Cher) ; transporteur ; résistant à Blois (Loir-et-Cher).

Stèle commémorative de La Chaussée-Saint-Victot (Loir-et-Cher). Coll.Privée de Jeanne Lenormand
Stèle commémorative de La Chaussée-Saint-Victot (Loir-et-Cher). Coll.Privée de Jeanne Lenormand
Fils d’un vigneron, transporteur domicilié 22 rue de la Paix à Blois, Robert Auger était marié à Odette Samson depuis 1930 et avait un fils né en 1931.
Il fut chargé d’organiser en novembre 1943, un groupe de résistance à Blois et dans le Nord du Loir-et-Cher. Il repéra des terrains d’aviation et transmit ces informations à l’Intelligence Service (IS). Il reçut à son domicile l’état-major FTP et même le colonel Fabien qui était venu préparer un coup de main contre la prison de Blois.
Membre du Front national, il fut arrêté le 8 mars 1944 à son domicile suite à sa dénonciation par le milicien Massicot. Écroué le soir même à la maison de correction de la ville de Blois, il fut plusieurs fois emmené à la villa des Tilleuls, siège de la Sipo-SD, et torturé.
Il fut condamné à mort par le tribunal militaire allemand de Blois le 12 avril 1944 pour « intelligence avec l’ennemi » et a été fusillé le 19 avril avec Maurice Caillard.
Capitaine FTP en octobre 1943, homologué capitaine FFI, il fut déclaré « Mort pour la France ».

Son nom figure sur la stèle commémorative de La Chausée-Saint-Victot (Loir-et-Cher).
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen. – État civil.

Jean-Pierre Besse

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