Né le 26 novembre 1891 à Paris (XIe arr.), fusillé après condamnation le 27 octobre 1942 au stand de tir du ministère de l’Air à Paris (XVe arr.) ; artisan fourreur ; résistant, membre du réseau du Musée de l’Homme.

Jean Vogel vivait à Soissons (Aisne). Il était membre du réseau du Musée de l’Homme, groupe La Vérité française dirigé notamment par Roland Coqueugniot avec Pierre Stumm et Émile Louys. Il fut arrêté par la police allemande par une dénonciation d’un Français, Jacques Desoubrie, agent infiltré au service des Allemands.
Incarcéré à la prison de Fresnes (Seine, Val-de-Marne), jugé et condamné à mort par le tribunal du Gross Paris siégeant rue Boissy-d’Anglas (VIIIe arr.) le 30 mai 1942 pour « aide à l’ennemi », il fut exécuté le 27 octobre 1942, en même temps que ses compagnons.
Reconnu Mort pour la France, il a été homologué Interné résistant (DIR) et Forces françaises combattantes FFC.
Son nom figure sur le monument aux morts de Soissons et sur La plaque du ministère de la Défense à Paris XVème écrit Vegel.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen, B VIII. — SHD, Vincennes, GR 16 P 598366 (nc). — Mémoire des hommes. — Notes Frédéric Stévenot, Annie Pennetier.

Daniel Grason, Thomas Pouty

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