Né le 19 novembre 1899 à Saint-Désir (Calvados), fusillé après condamnation le 20 août 1942 au stand de tir du ministère de l’Air à Paris (XVe arr.) ; adjudant-chef à la retraite ; résistant, membre de Libération-Nord.

Fils d’Alexandre et d’Eugénie, née Le Soüef ou Soüef, Georges Veroult, marié, vivait à Angers (Maine-et-Loire). Il entra au mouvement Libération-Nord en juillet 1941. Il fut arrêté par des agents de l’Abwehr le 7 octobre 1941 pour « espionnage ». Son activité de renseignements pourrait être liée avec l’affaire du Musée de l’Homme. Il fut incarcéré à la prison d’Angers, puis transféré à Fresnes (Seine, Val-de-Marne), le 1er mars 1942.
Le 11 août 1942, il comparut devant le tribunal du Gross Paris qui siégeait rue Boissy-d’Anglas (VIIIe arr.). Condamné à mort, il fut passé par les armes le 20 août 1942.
Le ministère des Anciens Combattants accorda à Georges Veroult la mention « Mort pour la France ». Il a été homologué au titre des Forces françaises combattantes (FFC) d’obédience gaulliste.
Sources

SOURCES : AVCC, Caen. – Léon Tsévéry, Florence Sekhraoui, Les 161 fusillés du polygone de Balard, Éd. FFDJ, 2011. – Jean Danis, Les espions de l’armée de l’Air française, Éd. Hugues de Chivré (communiqué par Stéphane Robine que nous remercions). – Mémorial GenWeb.

Daniel Grason, Thomas Pouty

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