Né le 8 février 1925 à Vaire-sous-Corbie (Somme), fusillé le 2 août 1943 dans les fossés de la citadelle d’Amiens (Somme) ; apprenti tourneur ; résistant FTPF.

Jacques Wilgos travaillait comme apprenti tourneur sur métaux à la fonderie Eresthman à Albert. Il rejoignit le groupe FTPF Michel dirigé par Jules Bridoux, un communiste entré dans la clandestinité, mineur du Nord. Henri Wilgos, son frère de deux ans son aîné, était dans le même groupe, il participa avec lui à des sabotages dans le secteur d’Albert (Somme).
Il fut arrêté avec Charles Lemaire le 21 avril 1943 pour « actes de franc-tireur et terrorisme » par la police judiciaire de Saint-Quentin (Aisne). Livré aux Allemands, incarcéré à la prison d’Amiens, il fut longuement torturé. Il comparut le 22 juillet 1943 avec ses compagnons devant le tribunal de la Feldkommandantur 580 d’Amiens. Condamné à mort, il fut passé par les armes le 2 août 1943 en même temps que son frère et de neuf autres résistants dans les fossés de la citadelle.
Il fut inhumé au cimetière de Vaire-sous-Corbie, et son nom figure sur le monument aux morts d’Albert.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen, B VIII. – Site Internet de la citadelle d’Amiens.

Daniel Grason, Thomas Pouty

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