BADIER Raymond, Émile, Félix
Né le 21 octobre 1909 à Neuilly-sur-Seine (Seine, Hauts-de-Seine), fusillé le 11 janvier 1944 au camp de Souge, commune de Martignas-sur-Jalle (Gironde) suite à une condamnation à mort ; aviateur ; officier de réserve ; résistant réseau Centurie et Armée secrète (AS) en Charente-Maritime.
Fils de Georges Badier et de Berthe Chauvin, Raymond Badier habitait 20 rue des Cloutiers à La Rochelle (Charente-Maritime). À la veille de la guerre, Raymond Badier était pilote sur la ligne Marseille-Madagascar. Mobilisé dans l’armée de l’Air en 1939, il servit comme pilote de chasse. Il se distingua en remportant trois victoires aériennes qui lui valurent d’être cité à l’ordre de l’armée.
Lieutenant de réserve, en 1942, il rejoignit La Rochelle (Charente-Inférieure, Charente-Maritime) avec de faux papiers et se fit engager comme pilote à la Société aéro-maritime de l’Atlantique (SAMA), une usine d’aviation située à Laleu dans la banlieue rochelaise. Il entra dans le réseau Centurie dont il était agent de liaison, puis dans le mouvement rochelais Honneur et Patrie. Son poste à la SAMA lui permit de collecter divers renseignements et, au cours des vols d’essai qu’il exécuta entre la pointe de l’Aiguillon et Fouras, il photographia les défenses côtières allemandes. Il assura également la formation et l’encadrement militaires des responsables de groupes de l’Armée secrète. Il fut un des participants au parachutage d’armes à Luché dans le nord du département.
Il fut arrêté le 15 septembre 1943 en même temps que plus de soixante-quinze membres du groupe Honneur et Patrie. Il fut condamné à mort par le tribunal allemand de La Rochelle (FK 540)détaché à Bordeaux, le 3 décembre 1943 avec une vingtaine de ses compagnons. Transféré en décembre 1943 au fort du Hâ à Bordeaux, il a été fusillé le 11 janvier suivant à Souge.
Il existe une rue Raymond-Badier à La Rochelle.
Lieutenant de réserve, en 1942, il rejoignit La Rochelle (Charente-Inférieure, Charente-Maritime) avec de faux papiers et se fit engager comme pilote à la Société aéro-maritime de l’Atlantique (SAMA), une usine d’aviation située à Laleu dans la banlieue rochelaise. Il entra dans le réseau Centurie dont il était agent de liaison, puis dans le mouvement rochelais Honneur et Patrie. Son poste à la SAMA lui permit de collecter divers renseignements et, au cours des vols d’essai qu’il exécuta entre la pointe de l’Aiguillon et Fouras, il photographia les défenses côtières allemandes. Il assura également la formation et l’encadrement militaires des responsables de groupes de l’Armée secrète. Il fut un des participants au parachutage d’armes à Luché dans le nord du département.
Il fut arrêté le 15 septembre 1943 en même temps que plus de soixante-quinze membres du groupe Honneur et Patrie. Il fut condamné à mort par le tribunal allemand de La Rochelle (FK 540)détaché à Bordeaux, le 3 décembre 1943 avec une vingtaine de ses compagnons. Transféré en décembre 1943 au fort du Hâ à Bordeaux, il a été fusillé le 11 janvier suivant à Souge.
Il existe une rue Raymond-Badier à La Rochelle.
Sources
SOURCES : DAVCC, Caen. – ONACVG Charente-Maritime. – Honneur et Patrie, 2005. – AERI, La Résistance en Charente-Maritime (fiche de Nicole Proux), CDrom, 2010. – Les 256 fusillés de Souge, op. cit. – État civil.
Jean-Pierre Besse
